Boucherie, fromagerie, boulangerie ou encore pharmacie, le commerce de proximité est un type de commerce dit de quotidienneté et où le consommateur se rend très régulièrement. Ces commerces proposent des produits et des services consommés et renouvelés fréquemment par les ménages.
Selon l’Insee, les commerces de proximité regroupent les commerces alimentaires spécialisés (boulangeries-pâtisseries, boucheries-charcuteries, poissonneries...), les alimentations générales, les supérettes, les commerces sur éventaires et marchés, les traiteurs, les cafés-tabacs, les commerces de livres, journaux et papeterie et les pharmacies. Viennent ensuite les magasins populaires et les commerces d’habillement, secteurs où le nombre de commerces de proximité est élevé. En bonne place également, les commerces de maroquinerie, de parfumerie, d’optique et d’horlogerie-bijouterie. Le secteur de la coiffure se situe dans la moyenne pour sa part.
Quelles caractéristiques ?
Un bon commerce de proximité doit avoir un point de vente fluide. Il est important d’être implanté dans une zone facile d’accès en transport et agréable en promenade par exemple. En intérieur, il est important que l’expérience client soit pleinement satisfaisante. Conseils, attente en caisse ou en cabine d’essayage, repérage des produits en magasin…tout doit être pensé.
De plus avec l’avènement du web, il est important de proposer une offre large. Il faut légitimer son point de vente « physique » pour la vente du produit / service. Pour cela, le relationnel va être une des clés pour contrer le e-commerce. Accompagner le client, lui apporter l’expertise, l’orienter sur son choix sont essentiels.
Ainsi les commerces de proximité ont :
- Un format : discounters, supermarché de proximité, supérette
- Un assortiment : nombre de références, profondeur de gamme
- Un type d’emplacement : centre-ville, zones urbaines, quartiers, zones rurales
- Un statut d’exploitation : franchisé, affilié, intégré.
Où en êtes-vous de votre digitalisation ?