Australie
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CapitaleCamberra
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Nombre d'habitants25, 739 millions d'habitants (2021)
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Secteurs économiquesIndustrie (automobile, navale, aéronautique, métallurgique, textile)
Ressources naturelles (minières : bauxite, charbon, fer)
Services (tourisme, cinéma et audiovisuel)
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Superficie7 692 060 km2
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PIB1 610,556 milliard de $ (2021)
- Exporter
- Infos pratiques
- Fiche pratique
- Adresses utiles
Exporter en Australie
Pour les autres Etats à savoir Myanmar, l'Indonésie et les Philippines, le RCEP entrera en vigueur 60 jours après les processus de ratification nationale achevés (voir l'actualité "RCEP : Entrée en vigueur le 1er janvier 2022 d'un accord commercial historique").
L'évolution des relations politiques entre l’UE et l’Australie est consultable sur le site de l’Action extérieure de l’UE.
A savoir : L'Australie interdit l'importation de certains biens. Retrouvez la liste des produits concernés sur le site de la douane australienne.
Documents d'expédition (hors transport)
Facture commerciale
- la description approfondie et détaillée des produits,
- le numéro de tarif douanier selon le système harmonisé,
- les frais d'emballage,
- les ports et aéroports d'entrée,
- le pays d'origine.
Certificat d’origine
Certificat phytosanitaire
Requis pour les fruits, les légumes, les semences et autres végétaux, il est délivré par le service régional de l’alimentation (SRAL) intégré dans les directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt : http://agriculture.gouv.fr/reforme-territoriale-la-nouvelle-carte-des-draaf
⇒ Sur la phase 3 :
Cette phase est mise en oeuvre depuis le 30 septembre 2021. Elle impose des exigences variables selon si le pays d'exportation est classé à risque par les autorités australiennes. Ainsi :
- Quel que soit le pays de départ, les envois (par voies aérienne ou maritime) de ces produits doivent faire l'objet d'une inspection dans le pays d'exportation.
- En sus, selon le classement du pays un traitement spécifique sera exigé.
Plus d'information sur la phase 3, ici.
⇒ Sur les phases 4 et 5 :
Les phases 4 et 5 sont entrées en application depuis le 28 avril 2022.
Les importations de produits végétaux dits "à autres risques" comme les fruits à coques ( noix, graines de café vert, etc), les fruits secs, les légumes, les herbes, les épices, etc, (phase 4) et les importations de semences destinées à l'ensemencement (phase 5) importées depuis tous les pays et quel que soit le mode de transport, sont soumis impérativement à :
- Une inspection dans le pays d'exportation et,
- Un certificat attestant que l'envoi est exempt de toute espèce de Trogoderma répertoriée.
Accédez à la liste des produits végétaux dits "à autres risques", en cliquant ici.
Pour en savoir plus sur la phase 4 cliquez ici ; sur la phase 5, cliquez ici.
⇒ Sur la phase 6 :
La phase 6 se décompose en deux phases :
La phase 6A et 6B ; elles sont mises en oeuvre de manière progressive.
- Sur la phase 6A
Elle est entrée en application depuis le 12 avril 2021. Sont imposées les exigences suivantes ;
Les conteneurs Full Container Load/Full Container Consolidated (FCL/FCX) remplis de produits végétaux à haut risque dans un pays à risque ciblé par le coléoptère khapra doivent être traités en mer à l'aide d'une option de traitement approuvée.
Le contenant doit être :
- traité avant l'emballage, sauf en cas de fumigation au bromure de méthyle ;
- traité dans les 21 jours précédant l'exportation et,
- accompagné d'un certificat approprié.
Le non-respect de ces exigences pourra entraîner le renvoi du conteneur.
- Sur la phase 6B
Cette phase devrait être mise en application au second semestre 2022.
Les mesures prévues par cette phase devraient concerner une plus large gamme de conteneurs à haut risque.
Plus d'informations sur la phase 6 (6A et 6B), cliquez ici.
Certificat sanitaire
Nécessaire pour les viandes et les sous-produits d’origine animale (lait, œufs, préparation à base de viande, etc.), il est délivré par la direction départementale des services vétérinaires désormais regroupée avec l’unité départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes sous la dénomination « Direction départementale de la protection des populations » (DDPP) : http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/coordonnees-des-DDPP-et-DDCSPP
Le site offre, également, des informations sur les possibilités d'exporter ou non des produits végétaux.
Pour obtenir des codes d'accès gratuit, s'inscrire sur le site : https://teleprocedures.franceagrimer.fr/Expadon
Il est également possible de se renseigner auprès des administrations concernées (SRAL et DDPP) ou auprès de son importateur.
- concernant les produits alimentaires,
- concernant les animaux vivants,
- concernant les plantes (en complément, voir ci-dessus rubrique "certificat phytosanitaire").
Certificat Cognac
Certificat de vente libre pour les cosmétiques
Transport et emballage
Documents de transport
Les principaux documents de transport sont le connaissement maritime, la lettre de transport aérien LTA ou AWB, la lettre de voiture internationale CMR et la lettre de voiture internationale CIM.
Liste de colisage
Cette liste récapitule toutes les marchandises exportées et précise les volumes, le nombre de colis, de caisses, de conteneurs ainsi que la quantité exacte des marchandises.
Une déclaration d’emballage est nécessaire pour tout envoi en Australie. Cette déclaration peut être produite dans un document distinct ou constituer un avenant à la facture commerciale ou de la liste de colisage.
Assurance transport
Traitement des emballages en bois
Modalités de traitement des emballages en bois (norme NIMP n° 15) par pays sur le site Expadon
Voir les exemples de déclaration d’emballage : http://agriculture.gov.au/import/arrival/clearance-inspection/documentary-requirements/templates
En fonction du produit exporté, en particulier les produits phytosanitaires, voir aussi rubrique "certificat phytosanitaire".
A noter : le gouvernement australien a adopté des mesures d’importation saisonnières pour gérer le risque de la punaise brune marbrée (BMSB). Ces mesures s’appliquent à certaines catégories de produits (les produits à risque élevé) fabriqués ou expédiés depuis un pays à risque ciblé (dont la France fait partie). Les marchandises concernées nécessitent un traitement obligatoire. Les traitements admis et les modalités requises sont précisées sur le site du Département de l'Agriculture, de l'Eau et de l'Environnement Australien.
Bon à savoir : La date d'embarquement, indiquée sur le connaissement maritime, est la date utilisée pour déterminer le moment où les marchandises ont été expédiées. Les autres ne seront pas acceptées (date et heure d’entrées).
Ces mesures couvrent la saison à risque qui débute généralement le 1er septembre et se termine le 30 avril. Elles évoluent en fonction du risque détecté. Pour l'heure, le gouvernement australien n'a pas publié de précision pour la saison 2022-2023. Il convient de se renseigner et suivre les évolutions de cette réglementation notamment en consultant le site du Département de l'Agriculture, de l'Eau et de l'Environnement Australien ou auprès de son importateur.
Contrôle de marchandises
Pour protéger l’environnement de l’Australie et la sécurité de ses consommateurs, le ministère de l'Agriculture, des Pêches et des Forêts réglemente les conditions d’importation des marchandises. Certains produits sont interdits à l’importation tandis que d’autres ne seront autorisés que sous réserve de satisfaire aux conditions d’importation qui atténuent le risque de biosécurité. Cela implique notamment l’obtention d’un permis d’importation par l’opérateur.
Pour savoir si une marchandise peut être importée en Australie, il convient d’utiliser le Biosecurity Import Conditions system (BICON) : le système établissant les conditions d’importation en matière de biosécurité, lesquelles varient selon l’origine de la marchandise ou son pays d’exportation.
L’utilisation du BICON permet de savoir si une marchandise expédiée vers l’Australie :
- Est autorisée dans cet Etat ;
- Est soumise à des conditions d’importation ;
- Nécessite des pièces justificatives ;
- Nécessite un traitement ;
- Nécessite un permis d’importation.
Les denrées alimentaires font l’objet d’un contrôle spécifique voir la rubrique "denrées alimentaires" ci-dessous.
Pour plus d'informations, consultez le lien suivant.
Permis d’importation
BICON détermine si les marchandises importées nécessitent un permis d’importation. Ce permis doit être obtenu avant que les marchandises n’arrivent en Australie. En l’absence de permis d’importation valide, elles seront réexportées ou éliminées au frais de l’importateur.
A noter : l'obtention du permis d'importation doit être réalisée par l'importateur.
Les permis d’importation sont généralement délivrés dans les 20 jours ouvrables suivant la réception et le paiement intégral des demandes.
Pour plus de précisions sur le permis d'importation, consultez le lien suivant.
A noter : il existe des permis dits standards pour certains produits dont le risque est modéré. Ces permis simplifiés présentent des avantages en termes de rapidité, de coût et d’utilisation.
Denrées alimentaires
Les denrées alimentaires importées en Australie doivent respecter les normes alimentaires et de sécurité du Code des normes alimentaires de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, ainsi que des exigences en matière d’étiquetage (mentions indiquant le pays d’origine notamment).
Par ailleurs, l'entrée des denrées alimentaires sur le territoire australien est surveillée par le biais d’un système d’inspection basé sur les risques appelé Imported Food Inspection Scheme (IFIS). Dans le cadre de l’IFIS, ces produits sont soumis à des inspections et à des tests.
Pour plus d'informations sur le régime d'inspection des produits alimentaires, consultez le site du ministère de l'Agriculture.
Frais de visas
Frais consulaires
L’Australie ayant signé la Convention de la Haye relative à l'Apostille, les documents publics tels que l’extrait d’acte de naissance, l’extrait de casier judiciaire, etc. sont soumis à cette procédure. Cette procédure est gratuite.
Ceux qui sont délivrés par une administration et qui ont trait directement à une opération commerciale ou douanière (certificats sanitaires, par exemple) sont légalisés par le consulat. Pour le tarif et le délai d'obtention, il convient de voir avec celui-ci directement.
A noter : ces documents doivent passer préalablement par les services de légalisation du ministère des Affaires étrangères (Voir onglet « Adresses utiles »).
Service de l’Apostille
Palais de justice - 8, boulevard du Palais – 75001 Paris / Escalier G – Bureau 1G04
T. 01.44.32.73.54 : permanence téléphonique de 14heures à 16 heures
Accueil du public de 9 heures à 13 heures.
Courriel : apostille.ca-paris@justice.fr
En province vous pouvez contacter les Cours d'appel : http://www.annuaires.justice.gouv.fr/
https://www.cours-appel.justice.fr/paris/accueil-de-lapostille
Voir également le tableau des formalités par pays du ministère des Affaires étrangères.
Visa d'affaires sur passeport
Expédition temporaire
- des échantillons commerciaux,
- des marchandises destinées à être présentées aux foires, expositions et autres manifestations commerciales,
- des matériels professionnels,
- des véhicules routiers privés,
- du matériel scientifique,
- du matériel pédagogique, etc.
Bon à savoir
Pour les autres exigences, se reporter aux informations reprises sur le site des douanes australiennes.