Corée du Sud

  • Capitale
    Séoul
  • Nombre d'habitants
    51 709 098 habitants
  • Secteurs économiques
    Textile
    Industrie de l'acier
    Fabrication automobile
    Construction navale
    Électronique
  • Superficie
    100 210 km2
  • PIB
    1 642 milliards de $

Exporter en Corée du Sud

La Corée du Sud a conclu de nombreux accords de libre-échange avec ses principaux partenaires économiques ou avec des groupes régionaux (ASEAN, Etats-Unis, Singapour, AELE, etc.). La Chine est le premier partenaire commercial de la Corée depuis 2004. La Corée du Sud et la Chine ont signé un accord de libre-échange le 1er juin 2015.

 

Elle est membre de l’APEC (Forum de coopération économique Asie Pacifique), de l’ASEM (Dialogue Europe-Asie) et est partie à l'APTA (Accord commercial Asie-Pacifique). 

 

Le plus important accord commercial auquel participe la Corée du Sud est le RCEP : Regional Comprehensive Economic Partnership Agreement (RCEP). Cet accord regroupe 15 Etats : les 10 Etats membres de l'ASEAN et 5 Etats du pacifique dont l'Australie. Il couvre un marché de 2 milliards de consommateurs et représente près d'un tiers du PIB mondial. Le RCEP est entré en vigueur le 1er janvier 2022 pour six pays membres de l'ASEAN (Brunei, Cambodge, Laos, Singapour, Thaïlande et Vietnam), la Nouvelle-Zélande, l'Australie, la Chine ainsi que le Japon ; le 1er février 2022 Corée du Sud et le 18 mars 2022 pour la Malaisie. 

 

Pour les autres Etats à savoir Myanmar, l'Indonésie et les Philippines, le RCEP entrera en vigueur 60 jours après les processus de ratification nationale achevés (voir l'actualité "RCEP : Entrée en vigueur le 1er janvier 2022 d'un accord commercial historique").

 

La Corée du Sud est membre de l’OMC depuis le 1er janvier 1995. 

L'accord de libre-échange entre l'UE et la Corée du Sud, premier accord commercial de l'UE avec un pays asiatique, est entré en vigueur le 13 décembre 2015. Il était déjà appliqué provisoirement depuis le 1er juillet 2011. D'une portée sans précédent, ce texte prévoit une  libéralisation très rapide des tarifs douaniers. Il innove car il lève d'importants obstacles non tarifaires dans tous les secteurs, y compris l'automobile, l'industrie pharmaceutique et l'électronique grand public.

 

La plupart des droits à l’importation ont disparus. Sont concernés les produits industriels, ainsi que la plupart des produits agricoles, à quelques exceptions près, notamment le riz.

 

A noter que depuis le 1er février 2015, les produits biologiques transformés certifiés dans l’Union européenne peuvent être vendus comme produits biologiques en Corée du Sud. 

 

L’évolution économique de l' ALE entre l'UE et  la Corée du Sud est consultable sur le site internet de la Commission DG-Trade ; l'évolution  des relations politiques entre l’UE et la Corée du Sud est consultable sur le site de l’Action extérieure de l’UE.

 

Documents d'expédition (hors transport)

 

Après avoir rempli la déclaration en douane (DAU ou son équivalent dématérialisé) traditionnellement exigée pour toute expédition (sauf à l'intérieur de l'Union européenne), l'exportateur doit effectuer ses envois à destination de la Corée de Sud accompagnés des documents cités dans cette fiche.

Pour une présentation complète de l'ensemble de la réglementation en matière de douane et de droits indirects, visiter le site de la Douane : http://www.douane.gouv.fr/

Facture commerciale

Elle est rédigée en anglais et soumise en un seul exemplaire, ou par voie électronique. Elle doit mentionner les éléments usuels.

Déclaration d'origine

Dans le cadre de l’accord UE/Corée du Sud, seule la déclaration d'origine justifie le bénéficie du régime préférentiel. Elle peut être établie par tout exportateur pour les envois inférieurs à 6 000 euros et sans limitation de valeur pour les exportateurs agréés.  

 

La déclaration d'origine doit figurer sur une facture, un bon de livraison ou tout autre document commercial décrivant les produits concernés d'une manière suffisamment détaillée pour pouvoir les identifier.

 

Cette déclaration reprend la formule suivante : 

 

«L'exportateur des produits couverts par le présent document (autorisation douanière n°...)* déclare que,
sauf indication claire du contraire, ces produits ont l'origine préférentielle……….»**.

* Si la déclaration sur facture est établie par un exportateur agréé, le numéro d'autorisation de cet exportateur doit être mentionné ici. Si la déclaration sur facture n'est pas établie par un exportateur agréé, la mention entre parenthèses est omise ou l'espace prévu est laissé en blanc.
** L’origine des produits doit être indiquée (…).
 

 

Dans le cadre de l’accord UE/Corée du Sud, la déclaration d’origine est la seule preuve d’origine valable, le recours au certificat EUR.1 n’est pas possible. Si l’envoi est supérieur à 6 000 euros, l’exportateur devra obtenir le statut d’exportateur agréé auprès de la douane pour bénéficier des droits de douane nuls ou réduits.  Pour plus d'informations sur ce sujet, vous pouvez consulter le Dossier pratique de l'export n°3.

Plateforme ICC genesis de certification de l'origine préférentielle

 

Vous rencontrez des difficultés à déclarer l’origine préférentielle de vos marchandises ? Vous souhaitez rassurer votre partenaire commercial avec un document certifié par une Chambre de commerce ?

 

Découvrez ICC GENESIS, la plateforme innovante proposée par la CCI Paris Île-de-France. Cet outil est conçu pour les entreprises qui souhaitent bénéficier des préférences tarifaires des accords de libre-échange de l’UE.

 

Avec ICC GENESIS, simplifiez vos démarches, prévenez les erreurs, et renforcez la confiance dans vos relations commerciales. Grâce à cette plateforme, la CCI agit en tant que tiers de confiance, vérifiant votre déclaration d’origine préférentielle et facilitant les contrôles douaniers.

 

Connectez-vous à ICC GENESIS pour soumettre votre déclaration d’origine sur facture et les documents nécessaires. Des conseillers CCI spécifiquement formés à l’origine préférentielle analyseront votre demande, vérifieront l’exactitude de l’origine déclarée et, si conforme, certifieront votre document.

 

Pour nous contacter : genesis@cci-paris-idf.fr

 

Certificat d'origine

Uniquement à la demande de l’importateur. Il doit être établi sur le modèle communautaire.
 
Les formulaires de certificat d'origine sont diffusés par les imprimeries spécialisées ainsi que par les chambres de commerce et d'industrie. La CCI Paris Ile-de-France ainsi que de nombreuses CCI de province proposent des certificats dématérialisés : https://www.formalites-export.com
 
Les règles relatives à l'émission et à l'utilisation des certificats d'origine sont précisées dans le document Certificat d'origine communautaire.
 

Certificat phytosanitaire

Requis pour les fruits, les légumes, les semences et autres végétaux, il est délivré par le service régional de l’alimentation (SRAL) intégré dans les directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt :
 

Certificat sanitaire

Nécessaire pour les viandes et les sous-produits d’origine animale (lait, œufs, préparation à base de viande, etc...), il est délivré par la direction départementale des services vétérinaires désormais regroupée avec l’unité départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes sous la dénomination « Direction départementale de la protection des populations »  (DDPP) : http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/coordonnees-des-DDPP-et-DDCSPP . 

 

Dans le cas particulier des importations de viande bovine, un numéro d'identification doit être obtenu au préalable à des fins d'inspection et de contrôle de la viande. 

 

Le site Expadon de FranceAgrimer répertorie les conditions sanitaires imposées par les pays qui importent des produits à base de viande, des animaux vivants, des semences et embryons. Il permet de visualiser le bon modèle du certificat sanitaire pour le couple pays/produits et le degré d’ouverture du pays en fonction du produit exporté (ouvert-vert / fermé-rouge / indéterminé-orange).

Le site offre, également, des informations sur les possibilités d'exporter ou non des produits végétaux.

Pour obtenir des codes d'accès gratuits, s'inscrire sur le site : https://teleprocedures.franceagrimer.fr/expadon

 

Il est également possible de se renseigner auprès des administrations concernées  (SRAL et DDPP) ou auprès de son importateur.

 

Certificat de qualité

Il atteste que les marchandises sont de niveau international (quatre exemplaires).

Ce document est rédigé par l'exportateur sur son propre papier à en-tête et sa signature doit être légalisée (certification matérielle de signature) par la chambre de commerce et d'industrie compétente.

 

Dans plusieurs cas, l’auto-certification est insuffisante. Un certificat de conformité élaboré par un laboratoire coréen agréé sera demandé (produits électroniques dangereux, par exemple). Le laboratoire va différer en fonction des produits.
 
Il convient donc d’interroger son importateur pour connaître le type d’exigences requis.
 

Certificat d'innocuité (TSE-free certificate)

Il est nécessaire à chaque expédition de médicaments, quasi-médicaments, cosmétiques et équipements médicaux en provenance de l'Union européenne.

 

Il peut être rédigé par l'entreprise elle-même. Dans ce cas, il devra être légalisé (certification matérielle de signature) par la chambre de commerce et d'industrie compétente.

 

Pour plusieurs produits, notamment alimentaires, le certificat est délivré à l’arrivée après contrôle par le Ministry of Food and Drug Safety (MFDS). 


Vous pouvez vous rapprocher de votre importateur pour plus de renseignements. 

Certificat de vente libre pour les cosmétiques

Par ce document, établi par des organismes agréés, la société garantit que les produits figurant sur le CVL sont conformes au Règlement n°1223/2009 du 30 novembre 2009 relatifs aux produits cosmétiques et sont donc en vente libre et courante en France ainsi que dans tous les pays européens.

 

Il est visé par les organismes agréés :

 

Fédération des entreprises de la beauté
Département économique international
137 rue de l'Université
75007 Paris
T. 01 56 69 67 89

Cosmed
L'association des PME de la filière Cosmétique
Les Ocres de l’Arbois – Bâtiment B
495 rue René Descartes
13100 Aix en Provence
T. 04 42 22 30 40 - contact@cosmed.fr

Transport et emballage

Documents de transport

Les principaux documents de transport sont le connaissement maritime, la lettre de transport aérien LTA ou AWB, la lettre de voiture internationale CMR et la lettre de voiture internationale CIM.
 

Liste de colisage

Cette liste récapitule toutes les marchandises exportées et précise les volumes, le nombre de colis, de caisses, de conteneurs ainsi que la quantité exacte des marchandises. Elle doit être rédigée en anglais ou en coréen conformément aux pratiques commerciales. Cette liste est requise pour le dédouanement. 
 

Assurance transport

Il n’y a pas d’obligation d’assurance locale c’est-à-dire d’obligation d’assurer les marchandises en Corée du Sud.

 

Voir le site du Cesam
 

Traitement des emballages en bois

Les emballages en bois à destination de la Corée du Sud doivent être traités (traitement thermique) et marqués selon la norme NIMP n° 15.

 

Modalités de traitement des emballages en bois (norme NIMP n° 15) par pays sur le site Expadon 

Contrôle de marchandises

Après le contrôle documentaire à l'arrivée des marchandises, les autorités douanières peuvent décider qu'une inspection des envois est nécessaire. Les cargaisons à haut risque peuvent ainsi être inspectées, en particulier les marchandises susceptibles de poser des problèmes de santé publique ou de protection de l'environnement. 

Frais de visas

Frais consulaires

La Corée du sud ayant signé la Convention de la Haye relative à l'Apostille,  les documents publics tels que l’extrait d’acte de naissance, l’extrait de casier judiciaire, etc. sont soumis à cette procédure ainsi que les certificats de vente libre pour les cosmétiques. Cette procédure est gratuite.
 
Ceux qui sont délivrés par une administration et qui ont trait directement à une opération commerciale ou douanière  (certificats sanitaires, par exemple) sont généralement légalisés par le consulat. Pour le tarif et le délai d'obtention, il convient de voir avec celui-ci directement.
 
A noter : ces documents doivent passer préalablement par les services de légalisation du ministère des Affaires étrangères (Voir onglet « Adresses  utiles »).
 

Service de l’Apostille
Palais de justice
4, boulevard du Palais – 75001 Paris
T. 01 44 32 50 00 / 01 44 32 51 37 de 9h à 13h, uniquement pour les urgences signalées. 

 

En province, contacter les Cours d’appel

Pour les apostilles sur casier judiciaire, la Cour d'appel de Rennes est la seule compétente : 

Cour d'appel de Rennes

Service de l'Apostille

Place du Parlement de Bretagne

CS 66423

35064 RENNES CEDEX 

T. 02 23 20 43 00 - apostilles.ca-rennes@justice.fr

Visa d'affaires sur passeport

Il n’est pas nécessaire, pour de simples prospections commerciales, visites, pourparlers dont la durée ne dépasse pas 90 jours. Toutefois, depuis le 13 avril 2020, le gouvernement coréen a suspendu provisoirement cette exemption de visa de court séjour. 

 

Pour obtenir un visa affaires ou un visa de travail de courte durée, de nombreux documents sont nécessaires : passeport original en cours de validité, photo, formulaire à remplir et signer, attestion de l'employeur, lettre d'invitation nominative provenant de Corée... La liste des documents nécessaires est disponible sur le site de l'Ambassade de Corée

 

Le délai d'obtention est de 14 jours ouvrables. Le coût est de 36 euros. 

 

Les tarifs sont valables à la date de la fiche : ils sont sujets à modification sans préavis ; il convient d'appeler le Consulat concerné avant toute démarche.

Expédition temporaire

Il est possible d'exporter temporairement à destination de la Corée du Sud selon la procédure du carnet ATA. Elle permet l'admission temporaire :

 

  • des échantillons commerciaux,
  • des marchandises destinées à être présentées aux foires, expositions et autres manifestations commerciales,
  • des matériels professionnels,
  • des marchandises en transit,
  • des marchandises en trafic postal.

Les conditions d'emploi des carnets ATA sont détaillées sur le site :
http://www.formalites-export.com – T. 01 55 65 31 90.

 

Bon à savoir

La Corée du Sud maintient des obligations de marquage d’origine pour toutes les importations. Ce marquage doit être fait soit en coréen, soit en anglais. Il doit être apposé avant le dédouanement. L'indication du pays d'origine doit être réalisée sous forme écrite et lisible.

Par ailleurs, il existe des exigences particulières concernant la taille des caratères en fonction de la dimension des emballages. C'est notamment le cas pour les produits agricoles et le sel de table.

 

La Corée du Sud ne reconnaissant pas l’Union européenne en tant que zone d’origine, la mention « made in EU » est impossible. Il sera nécessaire de préciser l’Etat membre d’origine du produit. Le marquage pourra être effectué par impression, gravage, moulage. Pour les produits ne pouvant être marqués par ces moyens, une étiquette adhésive suffit.

 

Le contenu des étiquettes varie selon les produits. Se référer aux informations reprises sur le site Market Access, dans la partie « Procedures and formalities » qui devront, néanmoins, être complétées.
 

Consultez l'intégralité de cette fiche

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