Equateur
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CapitaleQuito
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Nombre d'habitants17, 373 millions d'habitants
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Secteurs économiquesPétrole, agriculture (bananes, crevettes d'élevage)
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Superficie283 520 km2
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PIB107,436 milliards de $
- Exporter
- Infos pratiques
- Fiche pratique
- Adresses utiles
Exporter en Equateur
L’Equateur fait partie de la CAN (Communauté andine des nations). Il appartient également à l’ALADI (Association latino-américaine d’intégration), et à l’OEA (Organisation des Etats Américains). L'Equateur a quitté l'Unasur (l'Union des nations sud-américaine) en 2019.
Il a par ailleurs négocié de nombreux accords de libre-échange répertorié sur le site du ministère du Commerce extérieur.
L'Equateur est membre de l'OMC depuis le 21 janvier 1996.
Il appartient également au groupe des pays latino-américains qui dialogue avec l’Union européenne via des sommets organisés tous les deux ans.
L'évolution des relations politiques entre l’UE et les pays d’Amérique latine est consultable sur le site de l’Action extérieure de l’UE.
L’UE et la Communauté andine se rencontrent régulièrement. Les deux parties devaient négocier un accord d’association, mais des divergences avec l’Equateur et la Bolivie avaient empêché les négociations avec ces deux derniers pays. C’est donc avec la Colombie d’une part, et avec le Pérou d’autre part, que des négociations ont été entreprises.
Conclus en 2010 et signés en 2012, les deux accords d’association sont entrés provisoirement en vigueur en mars 2013 pour le Pérou et août 2013 pour la Colombie. En mai 2013, l’Equateur a manifesté sa volonté de reprendre les pourparlers et d’adhérer à l’accord aux côtés de la Colombie et du Pérou. L’accord, conclu en juillet 2014, a été signé le 11 novembre 2016. Il est entré provisoirement en vigueur le 1er janvier 2017.
Documents d'expédition (hors transport)
Après avoir rempli la déclaration en douane (DAU en version dématérialisée) traditionnellement exigée pour toute expédition (sauf à l'intérieur de l'Union européenne), l'exportateur doit effectuer ses envois à destination de l'Equateur accompagnés des documents cités dans cette fiche.
Pour une présentation complète de l'ensemble de la réglementation en matière de douane et de droits indirects, visiter le site de la Douane : http://www.douane.gouv.fr/
Facture commerciale
Elle est établie, au minimum, en plusieurs exemplaires et doit contenir les mentions habituelles et notamment les conditions de vente. Elle est rédigée en langue espagnole.
Documents EUR.1
Certificat d'origine
Requis sur demande expresse de l'importateur ou des autorités locales.
Il est établi sur le formulaire communautaire, ce document doit être visé par la chambre de commerce et d'industrie compétente.
Les formulaires de certificat d'origine sont diffusés par les imprimeries spécialisées ainsi que par les chambres de commerce et d'industrie. La CCIP ainsi que de nombreuses CCI de province proposent des certificats dématérialisés : https://www.formalites-export.com/
A noter : Dans certains bureaux de douane à destination, l'apposition de la mention "Union Européenne", seule, sur le certificat d'origine ne suffit pas. Il est parfois exigé que soient spécifiés les pays d'origine de la marchandise en particulier lorsque celle-ci est originaire de plusieurs Etats membres de l'UE en case 5 Remarque ou dans la désignation de la marchandise en case 6. Il convient de se renseigner auprès de son importateur.
Les règles relatives à l’émission et à l’utilisation des certificats d'origine sont précisées dans le document Certificat d’origine communautaire.
Certificat phytosanitaire
Requis pour les fruits, les légumes, les semences et autres végétaux, il est délivré par le service régional de l’alimentation (SRAL) intégré dans les directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt : http://agriculture.gouv.fr/reforme-territoriale-la-nouvelle-carte-des-draaf
Certificat sanitaire
Nécessaire pour les viandes et les sous-produits d’origine animale (lait, œufs, préparation à base de viande, etc.), il est délivré par la direction départementale des services vétérinaires désormais regroupée avec l’unité départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes sous la dénomination « Direction départementale de la protection des populations » (DDPP) : http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/coordonnees-des-DDPP-et-DDCSPP
Le site offre, également, des informations sur les possibilités d'exporter ou non des produits végétaux.
Pour obtenir des codes d'accès gratuit, s'inscrire sur le site : https://teleprocedures.franceagrimer.fr/expadon/
Il est également possible de se renseigner auprès des administrations concernées (SRAL et DDPP) ou auprès de son importateur.
Certificat de vente libre pour les cosmétiques
Néant, suppression des CVL pour la Communauté andine (Bolivie, Colombie, Equateur et Pérou) depuis le 27 novembre 2019 suite à la résolution n° 833.
Transport et emballage
Documents de transport
Les principaux documents de transport sont le connaissement maritime, la lettre de transport aérien LTA ou AWB, la lettre de voiture internationale CMR et la lettre de voiture internationale CIM.
Liste de colisage
Cette liste récapitule toutes les marchandises exportées et précise les volumes, le nombre de colis, de caisses, de conteneurs ainsi que la quantité exacte des marchandises. Elle doit être préparée, au minimum en double exemplaire, en espagnol ou en anglais.
Assurance transport
Il y a une obligation d’assurance locale, c’est-à-dire l’obligation d’assurer, en Equateur, le transport international des marchandises.
Voir le site du Cesam
Traitement des emballages en bois
Depuis le 1er juillet 2006, les emballages en bois à destination de l'Equateur doivent être traités et marqués selon la norme NIMP n° 15.
Contrôle de marchandises
Le contrôle de conformité aux normes équatoriennes s’applique aux catégories de produits suivants : produits de la construction, produits chimiques, électriques, véhicules, textiles, chaussures, etc. Exclusion faite des produits contrefaits.
Ce contrôle est effectué par des sociétés agréées par les autorités équatoriennes dont notamment:
Bureau veritas – CR France
Immeuble le Gaia,
333 avenue Georges Clemenceau
92000 Nanterre
T. 01 47 14 62 00.https://verigates.bureauveritas.com/
Frais de visas
Frais consulaires
Ceux qui sont délivrés par une administration et qui ont trait directement à une opération commerciale ou douanière (certificats sanitaires, par exemple) sont légalisés par le consulat qui perçoit 35 euros par document. Le délai d’obtention est de 24 heures.
A noter : ces documents doivent passer préalablement par les services de légalisation du ministère des Affaires étrangères (Voir adresses utiles).
Service de l’Apostille
Palais de justice - 8, boulevard du Palais – 75001 Paris / Escalier G – Bureau 1G04
T. 01.44.32.73.54 : permanence téléphonique de 14heures à 16 heures
Accueil du public de 9 heures à 13 heures.
Courriel : apostille.ca-paris@justice.fr
En province vous pouvez contacter les Cours d'appel : http://www.annuaires.justice.gouv.fr/
https://www.cours-appel.justice.fr/paris/accueil-de-lapostille
Voir également le tableau des formalités par pays du ministère des Affaires étrangères.
Visa d'affaires sur passeport
Néant, sauf pour la visite de champs pétrolifères. Le passeport doit avoir une date de validité de plus de 6 mois après la date de sortie.
Expédition temporaire
Le pays n'est pas adhérent à la convention ATA. Les exportations temporaires se font selon les procédures de droit commun. Il convient néanmoins de savoir qu’il existe des carnets ATA dits « tous pays » qui peuvent être acceptés par les pays hors chaîne.
L'usage d'un carnet ATA « tous pays » est susceptible de simplifier les formalités, sous réserve des facilitations qui seraient accordées par les administrations douanières étrangères (la réalisation des formalités aux frontières françaises étant par ailleurs garantie et couverte au moyen du carnet "tous pays").
Les conditions d'emploi des carnets ATA sont détaillées sur le site :
http://www.formalites-export.com – T. 01 55 65 39 61.
Bon à savoir
Il y a des exigences en matière d'étiquetage.
Celui-ci doit être en espagnol. Le pays d’origine doit être spécifié pour de nombreux produits comme les produits alimentaires, les produits naturels pour usage médical, les produits textiles, etc.
Se référer aux informations reprises sur le site Access2markets, dans la partie « Procédures et formalités » qui devront, néanmoins, être complétées.