Mali
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CapitaleBamako
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Nombre d'habitants23 293 698 millions d'habitants (2023)
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Secteurs économiquesAgriculture et pêche (céréales, coton)
Elevage et pisciculture
Production matières premières et énergies (or, pétrole, uranium)
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Superficie1 241 238 km2
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PIB20,9 milliards de $ (2023)
- Exporter
- Infos pratiques
- Fiche pratique
- Adresses utiles
Exporter au Mali
Le Mali est membre l'UEMOA (Union économique et monétaire de l’Afrique occidentale). Il appartient également à l’OHADA (Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des Affaires) et à la zone franc. Le Mali a également ratifié l'accord établissant la ZLECAf (Zone de Libre-Echange Continentale Africaine). La mise en oeuvre de la ZLECAf a débuté le 1er janvier 2021. Cependant, depuis le 28 janvier 2024, le Mali n'est plus membre de la CEDEAO.
Le Mali est membre de l'OMC depuis le 31 mai 1995.
Il fait partie des pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) qui sont liés à l'Union européenne par un accord de partenariat signé, à Cotonou, le 23 juin 2000 et entré en vigueur en 2003. Il prévoit la mise en place d'accords de partenariat économique (APE) que l'Union européenne négocie avec sept régions d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Le Mali appartient au groupe des pays d'Afrique de l'Ouest. Ce groupe a paraphé un accord de partenariat économique avec l'UE, le 30 juin 2014.
L'Accord est le premier partenariat économique rassemblant non seulement les 16 pays de la région, mais aussi les deux organisations régionales : CEDEAO et UEMOA.
Alors que l'UE ouvrira entièrement son marché dès le premier jour, l'Afrique de l'Ouest diminuera progressivement ses tarifs douaniers sur les importations, sur une période de 20 ans et seulement partiellement. Pour les biens agricoles ou les biens de consommation actuellement produits dans la région ou pour lesquels la région prévoit de développer une capacité de production, l'Afrique de l'Ouest pourra maintenir ses droits à l'importation. A ce jour, l'APE est appliqué provisoirement par la Côte d'Ivoire et le Ghana depuis 2016.
L’état des négociations/conclusions de l'APE entre l'UE et l'Afrique de l'Ouest est consultable sur le site internet de la Commission européenne – D G Trade
L'évolution des relations politiques entre l’UE et le Mali est consultable sur le site de l’Action extérieure de l’UE.
Le Mali bénéficie de la part de l'UE du programme "Tout sauf les armes" qui permet à ses produits d'entrer, sans droit de douane et sans contingent, sur le marché. (Voir, sur le sujet Dossier pratique de l'export n°2 Accords de libre-échange).
Le Mali fait l'objet de sanctions imposées par l'UE.
Documents d'expédition (hors transport)
Après avoir rempli la déclaration en douane (DAU en version dématérialisée) traditionnellement exigée pour toute expédition (sauf à l'intérieur de l'Union européenne), l'exportateur doit effectuer ses envois à destination du Mali accompagnés des documents cités dans cette fiche.
Pour une présentation complète de l'ensemble de la réglementation en matière de douane et de droits indirects, visiter le site de la Douane : http://www.douane.gouv.fr
Facture commerciale
Elle est établie, au minimum, en trois exemplaires et doit contenir les mentions habituelles. Elle doit spécifier l'origine et la provenance des marchandises. Elle peut être rédigée en français.
REX (Registered Exporter System): déclaration/attestation d'origine
Bien que le Mali ne consente pas encore de régime douanier préférentiel aux produits originaires de l'Union européenne, les services douaniers peuvent exiger un document justifiant l'origine de la marchandise.
Depuis le 22 août 2018, le Mali applique le système REX dans le cadre du système de préférences généralisées (SPG). En conséquence, lors de l'importation de ces produits, une déclaration d'origine pourra être demandée, en particulier,"lorsque ceux-ci sont incorporés dans la fabrication d'un produit local et réexportés vers l'UE" .
Elle pourra être effectuée par tout exportateur pour les envois d'une valeur inférieure à 6 000 euros et par un exportateur Enregistré pour les envois d'une valeur supérieure à 6 000 euros.
Celle-ci doit être établie sur une facture, un bon de livraison ou tout autre document commercial décrivant les produits concernés d'une manière suffisamment détaillée pour pouvoir les identifier.
Généralement la mention formulée est rédigée comme il suit :
Pour devenir exportateur enregistré, il suffit de s'inscrire dans la téléprocédure SOPRANO-REX. Un exportateur déjà enregistré dans le système REX n'aura pas besoin de s'enregistrer de nouveau. Il pourra utiliser le numéro dont il dispose.
Plus d'informations sur le statut d'exportateur enregistré dans le Dossier pratique de l'export numéro 3 "Exportateur agréé et exportateur enregistré".
Certificat d'origine
Un certificat d'origine peut être demandé à la demande de l'importateur ou des autorités douanières. II doit être établi sur le formulaire communautaire.
Les formulaires de certificat d'origine sont diffusés par les imprimeries spécialisées ainsi que par les chambres de commerce et d'industrie. La CCI Paris Ile-de-France ainsi que quelques CCI de province proposent des certificats dématérialisés : https://www.formalites-export.com/
A noter : Dans certains bureaux de douane à destination, l'apposition de la mention "Union Européenne", seule, sur le certificat d'origine ne suffit pas. Il est parfois exigé que soient spécifiés les pays d'origine de la marchandise en particulier lorsque celle-ci est originaire de plusieurs Etats membres de l'UE en case 5 Remarque ou dans la désignation de la marchandise en case 6. Il convient de se renseigner auprès de son importateur.
Les règles relatives à l'émission et à l'utilisation des certificats d'origine sont précisées dans le document Certificat d'origine communautaire.
Certificat phytosanitaire
Requis pour les fruits, les légumes, les semences et autres végétaux, il est délivré par le service régional de l’alimentation (SRAL) intégré dans les directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt : http://agriculture.gouv.fr/reforme-territoriale-la-nouvelle-carte-des-draaf
Certificat sanitaire
Nécessaire pour les viandes et les sous-produits d’origine animale (lait, œufs, préparation à base de viande, etc.), il est délivré par la direction départementale des services vétérinaires désormais regroupée avec l’unité départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes sous la dénomination « Direction départementale de la protection des populations » (DDPP) : http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/coordonnees-des-DDPP-et-DDCSPP
Le site offre également, des informations sur les possibilités d'exporter ou non des produits végétaux.
Pour obtenir des codes d'accès gratuit, permettant de transmettre les certificats sanitaires par téléprocédure, s'inscrire sur le site:https://teleprocedures.franceagrimer.fr/Expadon/Login/Login.aspx?ReturnUrl=%2fexpadon
Actuellement, le site offre peu d'informations sur le Mali, il convient de se renseigner auprès des administrations concernées (SRAL et DDPP) ou auprès de son importateur.
A savoir : les documents qui sont délivrés par une administration ayant trait directement à une opération commerciale ou douanière (certificat sanitaire par exemple) devront être légalisés préalablement par le ministère des Affaires étrangères (Voir Onglet « Adresses utiles »), avant de l’être généralement par le Consulat.
Certificat de vente libre pour les cosmétiques
Par ce document, établi par des organismes agréés, la société garantit que les produits figurant sur le CVL sont conformes au Règlement n°1223/2009 du 30 novembre 2009 relatif aux produits cosmétiques et sont donc en vente libre et courante en France ainsi que dans tous les pays européens.
Outre le visa de ces organismes, le certificat doit être visé par la chambre de commerce et d'industrie du ressort des organismes agréés, puis par le ministère des Affaires étrangères et le consulat.
Département économique international
137, rue de l'Université
75007 Paris
T. 01 56 69 67 89 / https://www.febea.fr/
Cosmed
L'association des PME de la filière Cosmétique
Les Ocres de l’Arbois – Bâtiment B
495, rue René Descartes
13100 Aix en Provence
T. 04 42 22 30 40 / https://www.cosmed.fr/
Transport et emballage
Documents de transport
Les principaux documents de transport sont le connaissement maritime, la lettre de transport aérien LTA ou AWB, la lettre de voiture internationale CMR et la lettre de voiture internationale CIM.
Liste de colisage
Cette liste récapitule toutes les marchandises exportées et précise les volumes, le nombre de colis, de caisses, de conteneurs ainsi que la quantité exacte des marchandises. Elle doit être préparée de préférence en français.
Assurance transport
Il y a une obligation d’assurance locale, c’est-à-dire l’obligation d’assurer, au Mali, le transport international des marchandises.
Voir le site du Cesam
Bordereau électronique de suivi des cargaisons
Ce document est obligatoire pour les expéditions maritimes. En cas d'absence, les exportateurs se verront imposer d'importantes amendes.
La liste des pays concernés se trouve dans le tableau des Pays imposant des formalités de chargement
Traitement des emballages en bois
Bien qu’il n’y ait aucune obligation à l’heure actuelle, il convient, néanmoins, de consulter le site du ministère de l’Agriculture et de contacter, avant tout envoi, le service régional de l’alimentation (SRAL) qui a intégré le service de protection des végétaux.
Modalités de traitement des emballages en bois (norme NIMP n° 15) par pays sur le site Expadon
Contrôle de marchandises
L'inspection préalable des marchandises à destination du Mali a été remplacée le 1er janvier 2018 par une procédure de vérification documentaire.
Cette procédure consiste en une vérification des documents dont notamment la facture, le document de transport, la liste de colisage. Ce contrôle portera entre autre sur la vérification des prix, le classement tarifaire,etc.
Cette vérification doit aboutir à la délivrance d'un certificat prenant la forme d'une attestation de vérification documentaire (AVD).
Elle est effectuée par les autorités locales maliennes :
Frais de visas
Frais consulaires
Il existe des frais applicables à la légalisation des documents commerciaux. Le coût s'élève à 5 euros par document.
Visa d'affaires sur passeport
Le coût s’élève à 70 euros (pour un mois) et à 90 euros (pour 3 mois). Les demandes de visas se font uniquement sur rendez-vous. Le délai d’obtention varie de 3 jours à une semaine en fonction du jour de dépôt de la demande de visa. Pour un supplément de 20 euros, un visa express peut être obtenu (dans la journée). A noter qu'il n'est pas possible d'obtenir des visas à l'arrivée.
Les tarifs sont valables à la date de la fiche : ils sont sujets à modification sans préavis ; il convient d'appeler le Consulat concerné avant toute démarche.
Expédition temporaire
Le pays n'est pas adhérent à la convention ATA.
Il convient, néanmoins, de noter qu'il existe des carnets ATA dits “tous pays” qui peuvent être acceptés par les pays hors chaîne dont le Mali.
L'usage d'un carnet ATA « tous pays » est susceptible de simplifier les formalités, sous réserve des facilitations qui seraient accordées par les administrations douanières étrangères (la réalisation des formalités aux frontières françaises étant par ailleurs garantie et couverte au moyen du carnet "tous pays").
Les conditions d'emploi des carnets ATA sont détaillées sur le site :
http://www.formalites-export.com – T. 01 55 65 39 61.
Bon à savoir
Il existe des exigences en matière d'étiquetage selon les produits.
Se référer aux informations reprises sur le site Acccess2market, dans la partie « Procédures et formalités » qui devront, néanmoins, être complétées.
Par ailleurs, en 2017, le Mali a mis en place l’Agence Malienne de Métrologie (AMAM).