Responsable Innovation marché Entreprises, Véronique Lemoine travaille depuis 32 ans au CIC - la banque d’une PME sur trois. Dans le cadre de l’évènement Summer Invest, elle a présenté les financements bancaires existants pour accompagner les entreprises dans leur développement.
Quand une entreprise veut se développer elle a plusieurs solutions : les subventions, les apports en capital, l’appel aux associés … ou la banque.
La banque va pouvoir soutenir la croissance de l’entreprise et financer son développement : acquisition de machines ou de véhicules, recrutement de nouvelles équipes...
Selon la typologie de l’entreprise, nous pouvons proposer du crédit création d’entreprise, financement de développement, du crédit-bail ou immobilier, du Leveraged buy-out (LBO)… On a une gamme de financements, adaptée à chaque moment de vie de l’entreprise, et qui va correspondre à un besoin à un moment clé.
L’avantage de l’emprunt est de pouvoir garder la main mise sur votre entreprise pour la développer.
Vous n’aurez pas besoin de diluer votre capital en faisant appel à des personnes externes ou des fonds, mais il faudra rembourser.
D’un autre côté, si vous avez des associés qui financent, il faudra aussi les rémunérer et les rembourser ! Et cela coûte parfois moins cher d’emprunter.
Le premier conseil, c’est la transparence totale ! Une relation entre le banquier et l’entrepreneur doit se baser sur la confiance. Il ne faut ni embellir ni dénigrer son projet, il faut rester dans le factuel.
Ensuite, le dossier doit être construit, une étude de marché réalisée et qui doit correspondre à un besoin, il faut apporter des éléments concrets sur ce point.
En fin, je dirais que le prévisionnel est essentiel.
En création d’entreprise, on va d’abord s’intéresser à l’humain, au produit, à l’idée, au marché, et après sur la mise en œuvre, sur le "comment" ils vont s’y prendre pour s’intégrer dans le marché.
On va aussi s’intéresser à l’équipe : est-elle constituée pour répondre à tout ? Les membres de l’équipe sont-ils complémentaires ? Plus les porteurs de projet sont accompagnés, par des réseaux comme Entreprendre, plus ils auront de chances d’obtenir un financement. C’est gage d’un projet bien construit et abouti.
L’acceptation ou le refus dépend de la typologie de l’entreprise.
Un des motifs de refus, c’est la sous-capitalisation de l’entreprise, des fonds propres inexistants ou négatifs.
Pour une entreprise existante, les pertes ou déficits sont un motif de refus, ce qui n’est pas le cas s’il s’agit d’une start-up innovante, qui va forcément être déficitaire au départ. Il y a quelques années cela n’aurait pas été possible, mais aujourd’hui les lignes ont bougé !
Notre cœur de métier, c’est d’accompagner les entreprises dans leur développement et d’être au plus proche des territoires. On regarde tous les dossiers et on essaye à chaque fois de trouver une solution. Ce ne sera pas forcément du crédit moyen-terme mais quelque chose d’adapté pour faire face à un moment T de l’entreprise.
C’est pour cela que le financement bancaire est assez large, pour moi il n’y a pas des cases ni de scoring. Dans une prise de décision, il y a de l’objectif et du subjectif comme le ressenti vis-à-vis des personnes, du projet, la capacité à le porter… C’est un tout à prendre en compte !
Vous êtes en recherche de financement pour accroitre l'activité de votre entreprise ? Nous sommes là pour trouver le bon financement au bon moment !
Au cours de son existence, une entreprise a besoin d'un financement pour assurer son fonctionnement, son développement au quotidien et sa pérennité. Ainsi, il existe trois grands types de financement de croissance pour les entreprises : l’autofinancement, les fonds propres et l’emprunt auprès d'une banque.
