Une valorisation qui peut prendre de multiples formes à commencer par le « doggy bag ».
Depuis le 1er janvier 2012, les producteurs ou détenteurs de quantités importantes de bio déchets sont tenus de mettre en place un tri à la source et une valorisation (Article L 541-21-1 du Code de l’environnement). Entrent, notamment, dans la catégorie des bio-déchets les déchets liés à la préparation des plats, restes des plats servis, aliments périmés...
L’arrêté du 12 juillet 2011 a fixé une progressivité des seuils définis à l’article R 543-225 du Code de l’environnement, JO du 23 juillet 2011 (voir tableau ci-dessous).
Les secteurs économiques les plus directement concernés par l’instauration de cette obligation sont la restauration collective et le commerce alimentaire, y compris les marchés forains.
De plus en plus d’entreprises concernées par le tri
Depuis 2016, cette obligation s’est étendue aux entreprises qui produisent par an, plus de 10 tonnes de ce type d’ordures. Selon l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), ce nouveau seuil concernerait par exemple les restaurants qui servent « entre 150 et 200 couverts par jour ».
Si la valorisation des biodéchets triés à la source peut, dans le cas général, être confiée à un tiers, après collecte séparée et transport vers un site extérieur de compostage ou de méthanisation, elle peut également être effectuée par le producteur du biodéchet lui-même, qui s’affranchit ainsi de la phase de collecte.
Ainsi, si les "doggy bags" ne sont pas obligatoires, cette pratique est cependant recommandée pour les restaurateurs. Ces derniers peuvent ainsi proposer ce type de service à leur clientèle.
A titre d’exemple, la Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt en Rhône-Alpes a mis en place une nouvelle appellation et un slogan pour démocratiser cette pratique. Le « doggy bag » s’appelle désormais le « gourmet bag » avec pour slogan: « c’est si bon, je finis à la maison ! »