Venez découvrir des terrains inconnus grâce aux échanges et partages d'expérience. Sous le regard bienveillant de votre Mentor, c’est vous qui dirigez votre entreprise pour la conduire vers le succès !
Il y a 10 ans, Dominique Restino proposait à la CCI Paris Ile-de-France de développer l'Institut du Mentorat Entrepreneurial (IME), une méthode inédite pour accélérer la croissance des PME françaises à fort potentiel. Regards sur une décennie de mentorat.
Dominique Restino est président de la CCI Paris, président d’IME France, vice-président de l'Agence France Entrepreneur et président fondateur du MoovJee.
Fêter les 10 ans de l’IME, ça vous fait quoi ?
J’ai beaucoup de plaisir à voir le chemin parcouru. J’ai découvert le mentorat pour entrepreneur au Québec, en 2006. A l’époque, en France, personne ne se préoccupait d’aider les entreprises en croissance. Pourtant, il est important d’accompagner la réussite. Il a fallu deux ans pour transposer la démarche. Dix ans après, plus de 300 entreprises ont été mentorées au sein du réseau IME France.
Justement, que vous disent les chefs d’entreprise qui ont vécu le mentorat avec l’IME ?
Chaque relation mentor-mentoré est unique, mais des remarques sont partagées par beaucoup : le gain précieux de temps sur le succès de l’entreprise, l’intense aventure humaine, la satisfaction des objectifs atteints, voire plus. J’ajouterais une énergie nouvelle de part et d’autre.
Comment motivez-vous les mentors ?
L’IME peut compter sur des mentors aux parcours entrepreneuriaux remarquables. Pourtant ça ne suffit pas. Ils cultivent un savoir-être basé sur la bienveillance et sur l’écoute. Les mentors sont totalement désintéressés financièrement et respectent la charte du mentorat, signé avec l’Etat pour donner le cadre de référence du mentorat pour entrepreneur en France. Pour ces femmes et ces hommes, l’expérience ne se transfère pas, elle se partage. Ils aiment challenger en toute humilité. D’ailleurs, un mentor n’apporte pas de réponses, il pose les bonnes questions.
Respectons la tradition. Que souhaitez-vous à l’IME pour ses prochaines années ?
J’aimerais que l’IME fasse des « petits » dans toutes les régions de France. La démarche est déjà intégrée au programme « Accélérateur PME » soutenu par la BPI. Pourquoi se priver d’imaginer l’IME au sein de chaque CCI de France ? Autres pistes innovantes : adaptons la démarche aux collectivités locales et territoriales. Rien de mieux que d’encourager la croissance sur tout le territoire, par effet de capillarité.