En faisant appel à un mentor de l’IME, Aymard Leclercq a redonné de l’élan à sa croissance et de la fluidité à son organisation interne. Témoignage d’un entrepreneur reconnaissant.
A seulement 23 ans, en 2008, Aymard Leclercq créé Ayctor, une agence digitale full services. En 2017, avec son équipe d’une quinzaine de collaborateurs, le jeune chef d’entreprise génère 1,2 millions de chiffre d’affaires. Un beau succès, mais aussi un tournant nécessitant à sa demande, l’intervention d’un mentor de l’Institut du mentorat entrepreneurial (IME) de la CCI Paris Île-de-France. Sage décision. En 2019, le mentorat achevé, Ayctor doublera son C.A. et le nombre de ses collaborateurs. Témoignage d’un mentoré, sur une expérience vraiment pas comme les autres.
J’avais déjà abordé le mentorat au sein du Moovjee en accompagnant un jeune de moins de 30 ans. J’ai vu tout l’intérêt du mentorat et des bienfaits d’avoir, face à soi, dans une relation de confiance, une personne capable de vous encourager à passer des caps. C’est donc naturellement que je me suis tourné vers l’IME pour trouver un mentor de qualité. Plusieurs problématiques devenaient des freins au développement. J’étais omniprésent sur tous les dossiers et il me fallait imaginer un modèle d’organisation et de management plus équilibré. Ce travail a eu aussi des répercussions sur une meilleure définition du positionnement de l’agence et de ses offres.
A tort, je m’attendais à une expertise métier. Je cherchais des réponses très précises sur des sujets pointus avec, à la clé, une sorte de chemin tout tracé. Je me suis vite rendu compte que l’utilité n’était pas là. Mon mentor, Philippe Laratte ne venait pas du secteur et ça n’avait aucune importance. Son parcours et ses expériences m’ont permis de prendre de la hauteur. Grâce à ses interrogations bienveillantes, j’ai reformulé les véritables problématiques et clarifié à la fois mes objectifs et les moyens à mettre en place. Finalement, son accompagnement m’a aidé à tracer ma propre route et c’est beaucoup plus juste comme cela !
Nos rencontres dans l’entreprise ou en dehors étaient planifiées à échéances mensuelles régulières. Tous les points abordés la fois précédente étaient suivis. A partir d’une liste de préoccupations importantes sur lesquelles j’avais besoin de son regard, nous échangions à bâtons rompus. Philippe est un homme direct qui va à l’essentiel. Il sait de quoi il parle et où il va. Sa légitimité et sa personnalité étaient une force pour moi.
Notre marché est complexe, composé de différents acteurs : entreprises de services du numérique, agences de publicité traditionnelles, cabinets de conseil… En retravaillant notre identité, nous avons réaffirmé notre particularité avec un modèle hybride. Nous maîtrisons tous les process, en intégrant pleinement nos équipes de production dès la conception, avec une expertise et une mise en œuvre pragmatiques, basées sur une forte culture de l’innovation. Les équipes s’articulent par pôles avec des vraies responsabilités, mieux réparties. Nous travaillons actuellement sur de nouvelles offres de services innovantes en adéquation avec notre positionnement de « créateurs d’utilité ». Toutes ces actions ont contribué à booster le chiffre d’affaires et le management. Personnellement, j’ai gagné en maturité. L’effet miroir du mentorat est un atout pour évoquer tous types de thématiques, sans tabous. Quel gain de temps, d’efficacité et de créativité !
Il y a 10 ans, Dominique Restino proposait à la CCI Paris Ile-de-France de développer l'Institut du Mentorat Entrepreneurial (IME), une méthode inédite pour accélérer la croissance des PME françaises à fort potentiel. Regards sur une décennie de mentorat.
Etre mentor à l’Institut du Mentorat Entrepreneurial nécessite également de dépasser certains préjugés. Dominique Lanfranchi l’a fait avec bienveillance et détermination.
