L’Institut du Mentorat Entrepreneurial, vous y pensiez depuis longtemps ?
Pas du tout. C’est la CCI Paris Ile-de-France qui m’a présenté le programme de l’IME et si j’avais su, j’aurais commencé bien avant.
A l’époque, où en était votre entreprise ?
J’ai créé Napoléon Agency en 2011. L’agence est le fruit de mes compétences en design et en ergonomie pour le web. A partir des comportements utilisateurs, nous proposons des services digitaux et des sites à la fois très pertinents et esthétiques. Au début du mentorat en 2016, nous étions 16 personnes pour un chiffre d’affaires d’1,5 million d’euros. J’avais besoin d’être accompagné dans ma croissance et il fallait que je passe des paliers.
Sur quels sujets, avez-vous sollicité votre mentor, et pour quels résultats ?
J’ai eu pour mentor Jean-Pierre Séguret, un grand patron de la communication et l’un des artisans du succès du groupe DDB. Il a pris le temps en toute humilité de me faire progresser, sans jamais me juger, notamment pour résoudre des problématiques de recrutement et de gestion. Je n’étais pas un financier mais en me posant les bonnes questions, j’ai pu comprendre les tenants et les aboutissements.
Quels ont été les moments forts de ce mentorat ?
Je me souviens d’une réunion qui a été un tournant dans ma vie d’entrepreneur. En moins d’une minute et avec trois indicateurs, mon mentor m’a tiré d’une certaine torpeur. Avec beaucoup de justesse et de bienveillance, il a pointé l’essentiel de mes freins. J’ai dû réagir immédiatement pour mettre en place les solutions. Il me rappelait souvent qu’il fallait que j’embauche quelqu’un qui valait vraiment le coup, une personne dont le savoir-faire et le savoir-être sont en symbiose.
Comment a évolué votre entreprise après le mentorat ?
En 2018, nous sommes 23 personnes pour un chiffre d’affaires qui s’élève à 2 millions d’euros. Napoléon Agency est donc une entreprise toujours en croissance et ce qui a changé, c’est ma manière de piloter. En effet, j’anticipe bien mieux et je porte une vision que je partage avec mon nouvel associé. Aujourd’hui, je me sens pleinement entrepreneur. Bref, le mentorat à l’IME n’a qu’un seul gros défaut : un jour, il s’arrête !