Le profil de l’entrepreneur français n’est pas toujours celui que l’on imagine.
54 % des créateurs d'entreprise n'ont pas de diplôme ou un niveau d'étude CAP / BEP / BAC et seulement 15 % ont leur baccalauréat.
Pourtant, peu importe son niveau d’éducation, l’entrepreneur doit pouvoir compter sur des aptitudes relevant tant du savoir-faire que du savoir-être.
La résistance, la détermination, appuyées par des objectifs de développement formalisés, sont des qualités majeures de l’entrepreneur.
Il sait où il veut aller même s’il doute parfois sur le chemin à emprunter.
La clarté de sa vision est une source d’énergie aussi importante pour lui que pour ses équipes. La discipline, la rigueur et le sens de la gestion lui permettent de porter un regard ambitieux et réaliste.
Chaque année, des récompenses sont décernées aux meilleurs des entrepreneurs.
Parmi les critères de sélection : la capacité à innover, le leadership mais aussi la contribution à une meilleure qualité de vie de leur région et de leur pays.
Il s’agit de concilier croissance et responsabilité.
Trop souvent absorbé par son quotidien, l’entrepreneur ne doit pas oublier d’observer et d’interroger son écosystème.
Le but est de mieux comprendre le monde qui l’entoure, de prendre le temps de repérer les signaux faibles et forts pour anticiper et s’adapter.
Cette écoute ouvre les champs des possibles et entraîne équipes, fournisseurs comme clients dans des réflexions constructives.
Selon l’institut Gallup, 70% de l’engagement des salariés repose sur leur relation avec leur supérieur(e) qui doit à la fois reconnaître leurs qualités, les encourager tout en les poussant à se développer professionnellement.
Cet équilibre quotidien entre bienveillance et exigence permet au collaborateur d’assimiler ce que l’on attend de lui et dans quelles conditions.
Pas un jour sans lequel l’entrepreneur doit faire des choix, des plus anodins au plus importants.
Prendre les bonnes décisions relève davantage de la maîtrise du fonctionnement de l’entreprise et de ses voies de développement que de l’instinct.
En revanche, décider toujours seul peut être dangereux.
L’entrepreneur doit avoir la capacité non seulement d’écouter les arguments de son entourage mais de déléguer les missions qui correspondent à l’expertise de ses collaborateurs.