
Pour démêler le vrai du faux dans toutes les informations qui circulent sur le statut de micro-entrepreneur ?
Faites le point sur votre projet de création avec un conseiller de la CCI Paris Ile-de-France !
La micro-entreprise est un statut permettant de booster la création d’entreprise sur le territoire national grâce, notamment, à des démarches simplifiées. Parmi elles, le paiement simplifié des charges fiscales et des cotisations sociales de l’auto-entrepreneur à la tête de sa société. Quel est le montant des charges d’une micro-entreprise ? Quand l’auto-entrepreneur doit-il les payer ? Tour d’horizon.
Pour démarrer son activité, l’auto-entrepreneur doit déclarer le début de l’activité. Ainsi, il doit remplir le formulaire P0 CMB pour obtenir un numéro Siret et être enregistré par le Greffe.
Cette déclaration est gratuite pour les micro-entrepreneurs sauf pour ceux dont l’activité est d’être agent commercial. Ce professionnel conclut des contrats d’achat, de vente, de location, de prestations de service, au nom et pour le compte d’autres personnes. Il doit alors régulariser son inscription au Registre Spécial des Agents Commerciaux (RSAC), et payer les 24,71 euros demandés en 2022.
C’est une étape facultative pour les micro-entreprises depuis la mise en application de la loi Pacte en 2019. Ainsi, les frais entourant la gestion du compte bancaire disparaissent selon le chiffre d’affaires généré par l’auto-entreprise.
En tant que micro-entrepreneur, vous devez obligatoirement disposer d’un compte professionnel dans le cadre de l’exercice de votre activité si :
Une fois ces deux conditions remplies, vous devrez alors payer les frais bancaires relatifs à la gestion de votre compte auto-entrepreneur, à l’utilisation de votre carte bancaire... Ces frais varient selon la banque choisie, le type de contrat souhaité...
Les micro-entrepreneurs qui le souhaitent peuvent avoir recours à une ou plusieurs formations. Celles-ci permettent de renforcer leurs compétences sur des domaines moins maîtrisés mais somme toute essentiels lorsqu’ils se trouvent à la tête de leur propre entreprise.
Pour que l’activité soit pérenne, rentable, stable et sans risque, l’entrepreneur peut donc se former à la comptabilité, au marketing, à l’utilisation professionnelle des réseaux sociaux, mais aussi au management s’il souhaite accueillir des stagiaires...
Il peut aussi faire évoluer ses compétences en matière juridique pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants de son activité.
Ces formations ont donc un coût, variant selon le présentiel ou le distanciel, la durée, l’organisme de formation sollicité, la certification souhaitée...
S’il est bien des charges incontournables lorsque l’on ouvre son entreprise, ce sont bien entendu les charges sociales. En effet, le micro-entrepreneur, à l’instar de tout chef d’entreprise, doit régler ses cotisations sociales.
A la création de son statut, l’entrepreneur décide de payer mensuellement ou trimestriellement ses cotisations. Dès lors, il devra se connecter sur la plateforme de l’URSSAF chaque mois.
Lui sera demandé son chiffre d’affaires. Un taux fixe sera appliqué sur ce chiffre d’affaires pour déterminer les cotisations sociales à payer, différentes selon l’activité de la société à savoir :
Les micro-entrepreneurs bénéficient de l’ACRE, la première année de leur activité. Ainsi, les charges sociales sont réduites de 50 %.Si l’auto-entrepreneur ne déclare aucun chiffre d’affaires, il ne paiera donc aucun frais social.
Durant la vie de son entreprise, l’entrepreneur devra payer d’autres taxes, toujours dépendantes du chiffre d’affaires déclaré. Elles sont de deux types :
La taxe pour les frais de chambre de commerce et d’industrie :
La taxe pour frais de chambre des métiers :
La contribution à la formation professionnelle :
Aux charges sociales s’ajoutent les charges fiscales. Elles sont de deux types :
Lors de la déclaration annuelle des revenus, les entrepreneurs doivent déclarer leur chiffre d’affaires pour s’acquitter ensuite de la taxe. Pour cela, il convient de remplir le formulaire 2042 C PRO. Un abattement est ensuite réalisé sur le chiffre d’affaires indiqué. Ce dernier varie toujours selon la nature de l’activité exercée :
Une fois réduit de ce pourcentage, l’entrepreneur connaît le net imposable de ses revenus. Il peut alors régler cette taxe soit en même temps que ses cotisations sociales (prélèvement libératoire) soit selon l’imposition sur le revenu.
La cotisation foncière des entreprises est une taxe similaire à la taxe d’habitation. Elle dépend principalement de l’estimation de la valeur locative des biens utilisés pour l’exercice de l’activité. Différente selon les communes et le chiffre d’affaires généré, les entreprises ne paient pas la CFE la première année civile. Il est donc vivement conseillé de démarrer votre activité un mois de janvier ! Aussi, si votre chiffre d’affaires est nul, vous ne devrez pas en payer.
C’est lors de la troisième année civile de vie de votre entreprise que vous devrez vous acquitter de la CFE qui peut varier de 200 à plusieurs milliers d’euros si votre chiffre d’affaires dépasse largement les 10 000 euros annuels.
A ces frais s’ajoutent bien entendu les frais de gestion et de fonctionnement de votre entreprise. Bien souvent, le micro-entrepreneur débute son activité à son domicile et utilise sa voiture personnelle pour se déplacer. Pensez donc aux frais d’essence, d’électricité, aux assurances professionnelles, aux assurances maladies, à l’achat du matériel...
Pour démêler le vrai du faux dans toutes les informations qui circulent sur le statut de micro-entrepreneur ?
Faites le point sur votre projet de création avec un conseiller de la CCI Paris Ile-de-France !
Se lancer dans l’entrepreneuriat demande à l'auto-entrepreneur de se poser la question du statut de l’entreprise à créer lors de la déclaration de l’activité. Pour les jeunes entrepreneurs, deux statuts semblent s’imposer comme un premier pas légal dans la vie d’indépendant : le régime de la micro-entreprise ou le régime auto-entrepreneur. Deux noms différents, qui ont pourtant fusionné en 2016 pour ne former qu’un seul et même statut juridique. Décryptage.
Le régime de la micro-entreprise, qui a fusionné avec le régime autoentrepreneur en 2016, présente de nombreux avantages pour les entrepreneurs individuels. Voué à booster la fibre entrepreneuriale des Français, ce statut présente donc des bénéfices non négligeables, entourant bien souvent une simplification des démarches pour l’auto-entrepreneur. Quels sont ces bénéfices ? Dans quels domaines la micro-entreprise présente-t-elle des avantages ? Décryptage.
BIC, BNC, deux acronymes parfois difficiles à identifier en tant que jeune entrepreneur à la tête de sa micro-entreprise. Ces deux appellations entourent les bénéfices d’une entreprise, selon son type d’activité. Ainsi, BIC correspond aux Bénéfices Industriels et Commerciaux tandis que BNC correspond aux Bénéfices Non Commerciaux. Comment savoir si votre micro-entreprise dépend du BIC ou du BNC ? Quelle est la différence entre ces deux termes pour l’auto-entrepreneur ? Éclairage.
La micro-entreprise est un statut permettant de booster la création d’entreprise sur le territoire national grâce, notamment, à des démarches simplifiées. Parmi elles, le paiement simplifié des charges fiscales et des cotisations sociales de l’auto-entrepreneur à la tête de sa société. Quel est le montant des charges d’une micro-entreprise ? Quand l’auto-entrepreneur doit-il les payer ? Tour d’horizon.