Introduction aux marchés - ASEAN

L'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est) a été fondée par cinq États, de l'Asie du Sud-Est maritime : Philippines, Indonésie, Malaisie, Singapour, et Thaïlande.

Les ont rejoint le Brunei en 1984, le Viêt Nam en 1995, le Laos et de la Birmanie (actuel Myanmar) en 1997 et le Cambodge en 1999.

L'Asie du Sud-Est offre des perspectives de croissance intéressantes pour les entreprises françaises. 

Les 10 pays qui composent l’Asean présentent des différences de développement marquées : 

  • 3 pays sont intégrés à la catégorie « Pays les Moins Avancés » (Birmanie, Cambodge, Laos)
     
  • 2 pays ont des PIB par habitant se situant entre 2000 et 3000 USD par an (Vietnam et Philippines)
     
  • 3 pays présentent des revenus intermédiaires (Thaïlande, Malaisie et Indonésie) 
     
  • 2 pays affichent des hauts revenus (Singapour et Brunei).
     

La dynamique de croissance de chacun de ces pays s’accompagne également de disparités importantes en termes de revenus par habitant ou de population. 

Le PIB cumulé de l’ASEAN estimé par la banque mondiale pour 2016 est de 2555 Mds USD. Si on le compare avec la France, l’ASEAN représentait environ 30 % du PIB français à la fin des années 1980, et 70 % en 2010. Au rythme actuel, le PIB de l’ASEAN devrait atteindre ou dépasser celui de la France en Dollars courants à l’horizon 2020. La dynamique de croissance de cette région se situe dans la moyenne des performances des pays émergents à l’échelle mondiale et offre donc, pour les entreprises françaises, des perspectives de croissance intéressantes. Elle reste en moyenne inférieure de 3 à 4 points à celles de la Chine et de l’Inde.

L’ASEAN, comptant aujourd’hui environ 635 millions d’habitants, a une progression démographique encore forte : d’ici 2020 la population en âge de travailler devrait progresser de près de 30 millions, soit davantage que l’évolution chinoise qui devrait atteindre les 20 millions. 

L’intégration économique régionale de l’ASEAN se concrétise lentement. Le libre-échange a fini par s’imposer et devrait être quasi général entre les pays membres de l’organisation. Mais il ne s’appuie ni sur une Union Douanière (pas de tarif extérieur commun), ni sur une harmonisation des normes et des procédures, ni même sur une uniformisation régionale financière, ce qui fait que l’intégration des marchés est très loin d’être optimale au sein de l’ASEAN.

Cinq pays de l’ASEAN ont des échanges extérieurs qui représentent plus de 100 % du PIB (Singapour, Malaisie, Thaïlande, Vietnam et Cambodge). Le pays le moins internationalisé commercialement, l’Indonésie, a un ratio commerce extérieur sur PIB qui dépasse cependant les 40 %, c’est-à-dire proche du ratio français. Tous les membres de l’ASEAN se sont engagés dans un processus de plus en plus large d’accords de libre-échange incluant les partenaires de l’ASEAN + 3 (Chine, Japon et Corée), mais aussi l’Australie, la Nouvelle Zélande et l’Inde.

Les relations UE-ASEAN sont fondées sur un accord de coopération conclu en 1980. L’Union européenne cherche depuis plusieurs années à renforcer sa relation avec les Etats membres de l’ASEAN. Un premier accord de libre-échange signé avec le Vietnam en début d’année 2015, ne sera effectif qu’en 2018.

Aux entreprises qui veulent se développer sur ces marchés, la CCI Paris Ile-de-France propose toute l’année des conférences et des ateliers techniques, des missions collectives et des missions individuelles en collaboration avec les Chambres de Commerce Françaises de l’Asie du Sud-est et de nombreux autres partenaires locaux. 

 

Pour en savoir plus :

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