Si vous voulez attirer les acheteurs de plus en plus connectés qui vivent à l’étranger, vous n’êtes pas forcément obligé de changer la totalité de votre nom de domaine, surtout si vous estimez que votre marque ou même votre activité est identifiable partout dans le monde. En revanche, vous devez en modifier l’extension géographique. Cela consiste à remplacer quelques lettres. En passant par exemple de .fr à .eu (l’extension officielle de l’Union européenne), votre site sera visible en France mais aussi dans tous les autres pays membres. Avec un final .net ou .com, vous accédez au monde entier (Etats Unis, Australie, Canada, etc.) et si vous choisissez .in ou .cn, vous ciblez les marchés indiens et chinois.
Le nouveau nom de domaine doit être enregistré par un registrateur officiel. Vous pouvez louer un nom de domaine pour quelques dizaines d’euros par an et même l’acheter.
Avant de passer les frontières, votre site a besoin d’un bon lifting. Pour optimiser votre référencement naturel (SEO), vous devez utiliser les mots-clés des moteurs de recherches locaux. Une traduction soignée des contenus est donc essentielle.
Vous avez le choix entre tout traduire vous-même, installer un module de gestion automatique des langues ou faire appel aux services d’une agence spécialisée.
Une remise à plat du design est tout aussi nécessaire. D’un pays à l’autre, une couleur peut irriter, des images choquer.
De même, le mode de paiement en ligne, très variable d’un pays à l’autre, doit être pratique et rassurant. Carte bleue, virement bancaire, compte Paypal, les solutions proposées doivent être connues de vos clients potentiels et les prix affichés dans la devise du pays. Vous devez dans tous les cas vous rapprocher d’un établissement bancaire.
Être basé en France ne dispense pas de se conformer à la législation du pays où vous vendez. Le commerce international est régi par des Incoterms qui fixent les droits et devoirs à respecter. Ainsi, vous devez traduire dans la langue locale les Conditions Générales de Vente (CGV) de votre site où figurent clairement les conditions de livraison, de rétraction ou de retour.
Dans la zone euro, les colis voyagent facilement mais en dehors de l’UE, les choses sont parfois un peu plus compliquées. Vous avez le choix entre faire payer au client les droits et taxes de douane (DAP) ou d’inclure les frais dans le prix de vente (DDP). Dans tous les cas, vous devrez remplir des documents déclaratifs (CN22 ou CN23). N’oubliez pas de prévoir une assurance en cas de perte ou de dégradation de la marchandise. Les règles et les modalités d’envoi peuvent varier d’un pays à l’autre. Des plateformes de préparation en ligne existent pour vous aider dans toutes ces démarches.