Plusieurs témoins sont venus expliquer leur parcours et l’accompagnement reçu par le Lab santé aujourd’hui fort de ses 75 adhérents :
- Véritable clinique dématérialisée, Bioserenity intervient 24h sur 24h, 365 jours sur 365 jours. 20 000 patients ont été traités depuis 2016. Ce modèle peut être exporté.
- Diabeo, solution pour aider les diabétiques, assiste le patient grâce à une application qu’il peut paramétrer lui-même. En phase d’expérimentation, ce dispositif prévoit une centaine de patients en 2019.
- Le label IHU Institut Hospitalo Universitaire a été décerné à l’un des meilleurs laboratoires au monde sur la vision qui travaille sur des nouvelles thérapies cellulaires.
- L’hôpital Foch, en pointe sur les transplantations pulmonaires et rénales a mis en place une chaire universitaire afin de mieux structurer ses travaux de recherche.
- Le RESAH réseau des acheteurs hospitaliers avec ses 500 adhérents, a travaillé avec la commission européenne sur les pratiques d’achat. Une plateforme d’intermédiation permettra aux start up de pouvoir tester l’efficience de leurs solutions.
- Le liberté living lab a bénéficié du Lab santé Ile-de-France pour repérer des lieux accessibles aux handicapés et réfléchir à une planification de leurs trajets.
- Le groupe hospitalier Nord Essonne a exposé son projet de construction de l’hôpital de Saclay qui associe le monde de la recherche et les technologies du futur pour créer un établissement numérique, automatisé.
La matinée s’est poursuivie par une table ronde sur l’article 51, en présence de Natacha Lemaire rapporteure générale du conseil stratégique de l'innovation en santé.
L’article 51 a moins d’un an. Il est défini comme une boîte à outils et concerne tous les projets d’organisation innovants. Il permet de sortir du cadre habituel et de déroger à certaines règles. L’Agence Régionale de Santé accompagne les porteurs pour aider à la rédaction du cahier des charges et peut faciliter la territorialisation du projet.
Un seul acteur ne peut répondre à l’article 51. Il s’agit de privilégier des acteurs qui travaillent ensemble (exemple : ville/hôpital).
L’article 51 a vocation à généraliser ce qui fonctionne et est considéré comme une bonne évolution, une sorte « de bulle d’oxygène » comme l’a décrit l’un des intervenants bien qu’il ne soit pas une finalité.
Le professeur Jean-François Dhainaut directeur du Lab santé Ile-de-France et Stéphane Roques délégué général de Medicen ont conclu l’événement en rappelant la complémentarité des deux structures.
Les innovations de produits/services accompagnées par Medicen peuvent être ensuite suivies par le Lab santé Ile-de-France pour expérimenter des innovations d’usage.
La médecine de précision, l’accompagnement du patient où qu’il soit, les bio thérapies, les techno-thérapies sont des mots clés de la médecine d’aujourd’hui.