
Bénéficiez de conseils juridiques délivrés par une équipe de juristes pluridisciplinaires, experts des problématiques de l'entrepreneuriat et du développement des TPE-PME.
Ce régime d’imposition peut bénéficier à toutes les entreprises mais il est assorti d'obligations. Comme pour le régime du réel simplifié, l'impôt est déterminé à partir du bénéfice réel réalisé par l'entreprise.
Ce régime s'applique obligatoirement aux entreprises dont le chiffre d'affaires annuel hors taxes est supérieur à :
Les entreprises soumises au régime réel normal sont imposées sur leur bénéfice net dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), lequel s'obtient par la différence entre les produits perçus et les charges supportées. Lorsque ces entreprises dégagent un déficit (les charges sont supérieures aux recettes), le sort de la perte dépend de leur régime fiscal (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés).
Les entreprises qui n'atteignent pas ces seuils de chiffre d'affaires peuvent opter volontairement pour le régime du réel normal d'imposition.
Attention ; le décret n°2022-947 du 27 juin 2022 instaure des nouvelles règles d’option pour le régime du réel normal des entreprises imposables dans la catégorie des BIC relevant de plein droit du régime simplifié d’imposition (RSI). Ce décret a modifié l’article 267 septies A de l’annexe II au CGI.
Les entreprises placées de plein droit sous le régime du réel simplifié ou sous celui des micro-entreprises peuvent opter pour le régime du réel normal. L'option devait être exercée avant le 1er février de l'année au titre de laquelle l'entreprise souhaite se voir appliquer le régime du réel normal. Elle est valable un an et tacitement reconductible (c'est-à-dire renouvelée automatiquement), sauf dénonciation par l'entreprise avant le 1er février.
Désormais, le délai d’option pour le réel normal est aligné sur le délai de dépôt de la déclaration de résultats. La réforme de l’article 267 permet aux entreprises d’exercer cette option jusqu’à la date limite de transmission de la déclaration de résultats souscrites au titre de la période précédant celle pour laquelle l’option s’applique.
Par ailleurs, ce texte modifie également la durée de validité de l’option qui est réduite de deux ans à un an.
A noter ;
L'entreprise doit avoir une comptabilité régulière et sincère appuyée de pièces justificatives (factures). En conséquence, la tenue de divers livres comptables est obligatoire (voir notre fiche Livres comptables et registres sociaux obligatoires ).
Les entreprises relevant de l'impôt sur le revenu doivent envoyer leur déclaration de résultat de l'exercice écoulé (imprimé n° 2031 et annexes n° 2031 bis et n° 2031 ter) au service des impôts des entreprises du lieu où elles ont le siège de leur direction ou leur principal établissement, au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai.
En revanche, pour les entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés, la déclaration n° 2065 (accompagnée des annexes n° 2065 bis et n° 2065 ter) doit être adressée au service des impôts des entreprises du lieu de leur siège social dans les trois mois de la clôture de l'exercice, ou au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai de l'année suivante, si aucun exercice n'est clos au cours d'une année.
Les entreprises soumises à un régime réel peuvent obtenir le remboursement anticipé des acomptes excédentaires d'impôt sur les sociétés. Pour ce faire, elles doivent utiliser le formulaire n° 2572 (téléchargeable sur le site www.impots.gouv.fr). Obligation est faite de déposer l'ensemble des déclarations par voie dématérialisée.
Un certain nombre de documents sont à faire parvenir au service des impôts des entreprises au moment de l'envoi de la déclaration de résultat.
Les entreprises doivent également joindre à la déclaration, sur papier libre, une information détaillée concernant :
L'absence de dépôt ou le dépôt tardif de la déclaration de résultat entraine l'application d'une majoration (10 %, 40 % ou 80 % selon la situation) et d'un intérêt de retard de 0,20 % par mois pour les intérêts courant du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2020 (Loi de finances pour 2018), calculés sur le montant de l'impôt non acquitté. Ces majorations et pénalités ne sont pas déductibles du bénéfice imposable.
Les entreprises qui relèvent du régime du réel normal d'imposition sont tenues de déclarer chaque mois la TVA due au titre du mois précédent (déclaration de TVA CA3).
Lorsque la TVA exigible sur l'année n'excède pas 4000 euros, les entreprises ont la possibilité d'opter pour le dépôt d'une déclaration trimestrielle.
Bénéficiez de conseils juridiques délivrés par une équipe de juristes pluridisciplinaires, experts des problématiques de l'entrepreneuriat et du développement des TPE-PME.
Le régime simplifié d'imposition (RSI), dit "réel simplifié", est celui pour lequel l'impôt est déterminé à partir du bénéfice réel. Il permet aux entreprises de bénéficier d'obligations comptables et déclaratives allégées et l'application de laTVA.
Ce régime d’imposition peut bénéficier à toutes les entreprises mais il est assorti d'obligations. Comme pour le régime du réel simplifié, l'impôt est déterminé à partir du bénéfice réel réalisé par l'entreprise.