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Le contrat unique d'insertion (CUI-CIE) est un contrat aidé pour les employeurs du secteur marchand qui a pour objet de faciliter l'insertion professionnelle de demandeurs d'emploi grâce à des actions d'accompagnement adaptées.
Seuls les employeurs du secteur marchand peuvent conclure un CUI-CIE, à savoir :
Attention ! Les particuliers employeurs sont exclus de ce dispositif. L'employeur ne doit pas avoir procédé à un licenciement économique dans les six mois précédant l'embauche et doit être à jour du versement des cotisations et contributions sociales.
Les personnes susceptibles d'être embauchées dans le cadre du CUI-CIE sont des personnes privées d'emploi, rencontrant des difficultés sociales et professionnelles d'accès à l'embauche :
Des conditions particulières peuvent être fixées par le Préfet de région par arrêté.
Le CUI-CIE est un contrat de travail de droit privé à durée indéterminée ou déterminée, à temps complet ou partiel, associé à une aide à l'insertion professionnelle attribuée dans le cadre d'une procédure administrative.
La demande d'aide est établie avec un référent qui assure un suivi personnalisé dans le cadre de l'insertion professionnelle. Ce référent peut dependre de Pôle emploi, de Cap Emploi pour un travailleur handicapé Il peut aussi s'agir d'un référent RSA pour les bénéficiaires, ou d'une mission locale pour les jeunes de 16 à 25 ans.
Formulaire règlementaire accessible à l'adresse suivante : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R18956
La demande doit comporter les mentions suivantes :
article R.5134-17 du Code du travail
Remarque : le salarié fait l'objet d'un accompganement personnalisé.
Attention : en cas de non respect des engagements pris dans la demande d'aide, l'employeur peut être tenu de rembourser la totalité des aides perçues.
Il peut s'agir d'un CDI ou d'un CDD de droit privé , à temps plein ou à temps partiel (de 20 h minimum).
S'il s'agit d'un CDD, la durée minimale de la prise en charge qui ne peut être inférieur à 6 mois, ou 3 mois pour les personnes ayant fait l'objet d'une condamnation et bénéficiant d'un aménagement de peine. La durée maximale est de 24 mois et dépend de la situation du bénéficiaire et de l'évaluationdes actions menées. Par dérogation, cette durée maximale peut être portée à 60 mois dans les cas sui vants
Le salarié perçoit au minimum le SMIC ou le minimum conventionnel.
La rupture anticipée peut être à l'initiative de l'employeur ou du salarié.
Dans ce cas, l'employeur doit reverser les aides qu'il a perçues sauf dans les cas suivants :
Pour le CDI :
Pour le CDD :
L'employeur doit alors informer, dans un délai franc de 7 jours, les autorités administratives concernées ainsi que l'organisme chargé du versement des aides, de la suspension du contrat.
Le salarié peut rompre le contrat pour :
L'employeur perçoit une aide financière mensuelle dont le montant est modulé selon l'activité de l'employeur, les actions d'insertion menées, la situation économique locale, les problèmes d'accès à l'emploi rencontrés auparavant par le salarié et les statistiques publiques de l'emploi dans la région. En tout état de cause, cette aide est au maximum de 47 % du montant brut du SMIC par heure travaillée, dans la limite de la durée légale hebdomadaire du travail. Ce montant est fixé par un arrêté du préfet de région.
L'aide est versée par l'Agence de services et de paiement (ASP) qui a mis à disposition des employeurs concernés un site Internet gratuit, SYLAé, permettant la saisie en ligne des états de présence des contrats aidés.
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