Une facture est dite électronique quand elle a été créée, envoyée, reçue et conservée sous forme électronique dans les conditions légales en vigueur.
Pour aller plus loin
Dans la continuité du développement de la facturation électronique, l’Etat a indiqué le 15 octobre 2024, dans un communiqué de presse (communiqué N°010), que le calendrier de mise en place de cette réforme était maintenu, mais que le projet de portail public de facturation était abandonné.
Ainsi, il n’est plus question de passer par ce portail public de facturation (PPF) mais uniquement par les plateformes de dématérialisation partenaire (PDP). Il ne sera plus possible d’avoir accès à un service gratuit d’ « e-invoicing » (facturation électronique), mais seulement des services payants délivrés par plus de 70 plateformes partenaires immatriculées sous contrôle de la DGFiP.
L’Etat souhaite se concentrer sur la création d’un annuaire des destinataires nécessaire pour les échanges entre plateformes partenaires, ainsi que sur la concentration des données pour leur transmission à la DGFiP.
Cette nouvelle signifie que les entreprises devront obligatoirement débourser des frais afin de d’avoir accès à une des PDP pour se conforter à la nouvelle réglementation d’e-invoicing.
Pour rappel, le calendrier de déploiement est le suivant :
Cette réforme progressive dans la facturation vise à réduire fortement la fraude à la TVA au travers de cette facturation électronique mais également avec l’obligation de « e-reporting » se traduisant par une obligation de déclarer électroniquement à l’administration fiscale l’ensemble des transactions, y compris celles réalisées avec les particuliers.
Une facture est dite électronique quand elle a été créée, envoyée, reçue et conservée sous forme électronique dans les conditions légales en vigueur.