
L’État, les régions et certaines grandes entreprises ont mis en place un fonds de solidarité pour aider les plus petites entreprises les plus touchées par la crise liée à l'épidémie de coronavirus.
Le Gouvernement a dévoilé le 3 septembre dernier, le plan de relance exceptionnel de 100 milliards visant à redresser l'ensemble de l'économie française fragilisée par la crise sanitaire de la Covid-19. La mise en oeuvre de ce plan est prévue sur la période 2021-2022.
Un volet du plan relance se concentre sur la compétitivité des entreprises. Il a pour objectif principal de stimuler la compétitivité des entreprises françaises, en particulier les TPE, les PME et les ETI.
Le plan relance comprend notamment 20 milliards de baisses d’impôts de production payés par les entreprises, soit 10 milliards en 2021 et 10 autres en 2022.
La baisse des impôts de production décidée dans le cadre du plan de relance repose sur la combinaison de trois mesures:
Ces mesures permettront de cibler particulièrement la compétitivité des entreprises industrielles et de faciliter la croissance et l'investissement des PME et des ETI, qui créent des emplois dans les territoires.
Un renforcement des fonds propres des TPE/ PME et ETI est également prévu dans ce plan. 3 Md d’euros seront consacrés au soutien du financement des entreprises. Deux grandes mesures vont être mises en place :
Afin d’encourager la reprise d’activité des exploitants de salle de spectacle, un nouveau mécanisme de compensation des pertes d’exploitation se met en place.
Ce dispositif sera instauré après concertation avec les professionnels du secteur, avec effet à compter de septembre 2020 et pour une durée de 4 mois. Il s’adressera aux exploitants de sallesTPE/PME du secteur privé.
Un budget de 35 milliards d'euros permettra entre autres d'encourager la relocalisation des secteurs industriels stratégiques ou encore d'accompagner les entreprises dans leur transition digitale.
Le décret n° 2020-1140 du 15 septembre 2020, publié au Journal officiel du 17 septembre 2020, modifie le dispositif d’aides ad hoc au soutien de la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise sanitaire de Covid-19, complétant le dispositif de prêt avec garantie de l'Etat.
Ce nouveau dispositif concerne désormais les petites et moyennes entreprises, hors microentreprises, et les entreprises de taille intermédiaire ayant fait l'objet d'un refus d'octroi de prêt avec garantie de l'Etat et constatant l'échec de la médiation du crédit pour réviser cette décision de refus.
Les îles Wallis et Futuna sont également concernés par ce texte.
Les autres conditions d’obtention de ces aides restent inchangées.
La gestion opérationnelle de ces aides est octroyée à la société anonyme Bpifrance Financement SA.
Concernant le volet écologique, une aide à la transition écologique pour les entreprises notamment pour les TPE/PME est prévue. Le plan de relance mobilise 1,2 Md d’euros pour aider les entreprises industrielles à investir dans des équipements décarbonés.
Cela concernera :
Les TPE/PME vont également pouvoir réaliser un auto-diagnostic gratuit de leur niveau de maturité écologique via l’outil "le climatomètre" disponible sur le site de Bpifrance, ou via le dispositif "Diag éco-flux".
Deux prêts spécifiques facilitent également leur transition écologique :
Un dispositif plus incitatif que celui des certificats d’économies d’énergie (CEE) va également être instauré pour inciter les entreprises à effectuer des travaux de rénovation. Il permettrait notamment aux TPE/PME concernées par le décret « tertiaire » (locaux de 1000 m2) d’atteindre leurs objectifs.
L’État, les régions et certaines grandes entreprises ont mis en place un fonds de solidarité pour aider les plus petites entreprises les plus touchées par la crise liée à l'épidémie de coronavirus.