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Une réglementation particulière s'impose à l'employeur et au salarié en cas d’accident du travail comme en cas d'accident de trajet.
Un accident de travail est un accident survenu, quels qu’en soient le lieu et la cause, par le fait ou à l’occasion du travail. Il doit intervenir pendant le temps de travail et de façon soudaine. Un lien doit exister entre l’accident et les lésions subies par le salarié
Cette garantie est limitée au coût de l'accident dû à la faute inexcusable.
La CPAM peut par ailleurs constater des risques exceptionnels et procéder à l'injonction d'y mettre fin. A défaut de mesures appropriées, la CRAM (Caisse Régionale d'Assurance Maladie) imposera une cotisation supplémentaire (articles L452-4 et 242-7 c. trav.).
Par ailleurs, l'employeur peut se voir tenu de verser à la victime la réparation du préjudice non-indemnisé (action portée devant le tribunal des affaires de sécurité sociale).
Le fait que le travailleur soit également fautif n'atténue pas la responsabilité de l'employeur.
Toute personne exerçant, au moment de l'accident, son activité dans un rapport de subordination vis à vis de l'employeur bénéficie de la législation sur la réparation des accidents du travail. C'est une condition suffisante.
Dès lors que la survenance du fait accidentel à l'occasion du travail a été établie, l'événement est présumé être imputable au travail. Ce sera à l'employeur, s'il en conteste l'origine, d'apporter la preuve que l'accident a été provoqué par une cause étrangère au travail.
L'accident survenu sur le trajet entre le domicile et le lieu de travail dans le but d'exécuter la prestation de travail et pendant le temps normal de trajet est un accident de trajet présumé imputable au travail. Il bénéficie de la protection au même titre que les accidents du travail.
Dès que l'employeur a connaissance de l'accident, obligation d'en faire la déclaration à la CPAM dans les 48 heures (dimanche et jours fériés non-compris.
Cette déclaration déclenche la procédure de reconnaissance du caractère professionnel de l'accident, que l'employeur peut contester.
Afin de procéder à la réparation, l'employeur joint à la déclaration une attestation de salaire sur laquelle sont mentionnés la période d'arrêt de travail, le nombre de journées et d'heures auxquelles s'applique la paie ainsi que le montant et la date des paies, nécessaires au calcul de l'indemnité journalière.
La déclaration des accidents bénins (accidents qui n'entraînent pas d'arrêt de travail, ni des soins médicaux):
L'employeur remet à la victime une feuille d'accident du travail destiné à la CPAM qui répertorie les actes médicaux.
A savoir : le manquement à ces obligations est sanctionné pénalement et peut contraindre l'employeur au remboursement des dépenses engagées par la CPAM.
Source: CAPItal RH
Une réglementation particulière s'impose à l'employeur et au salarié en cas d’accident du travail comme en cas d'accident de trajet.