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Lettre d'information mensuelle de la CCI Paris Ile-de-France consacrée à la gestion des ressources humaines : actualités, jurisprudence, fiches pratiques, outils, témoignages d'experts...
De nombreuses dispositions légales temporaires ont été mises en place exceptionnellement depuis mars 2020, afin de simplifier l’organisation des entreprises confrontées aux effets de la crise sanitaire. Parmi les dispositions légales mises en place exceptionnellement, on retrouve la prise des congés payés.
Sous réserve d'un accord d'entreprise ou de branche :
→ L’accord doit prévoir le nombre de jours de congés payés pouvant être imposé ou déplacé, dans la limite de 6 jours ouvrables. L’accord doit également prévoir le préavis de prise des congés payés, en respectant un préavis d'au moins un jour franc.
Sans accord d'entreprise ou de branche :
L'employeur peut imposer au salarié, avec un préavis minimum d'un jour franc, de prendre ou modifier :
L’ensemble de ces disposition s’appliquent jusqu’au 30 juin 2021.
ordonnance du 16 décembre 2020 n°2020-1597 - ordonnance du 25 mars 2020 n°2020-323
Dans le cadre d’un communiqué de presse du 1er avril 2021, le Ministère du travail, au sujet de l’impact de la fermeture des établissements scolaires et des crèches sur la vie des salariés, demande aux employeurs de faciliter la prise de congés payés de leurs salariés ayant des enfants pendant leurs vacances scolaires qui se dérouleront du 10 au 26 avril sur tout le territoire.
Le délai de prévenance, habituellement d’un mois pour poser ses congés, pourra se voir réduit d’un commun accord entre le salarié et l’employeur.
Le Ministère renvoie par ailleurs aux dispositions de l’ordonnance du 16 décembre 2020 évoquées ci-dessus, à savoir la possibilité pour l’employeur d’imposer au salarié la prise de jours de congés ou de RTT.
Enfin, le Ministère précise que :
communiqué de presse du 1er avril 2021
Il est possible de prévoir, par un accord d’entreprise ou de branche, la monétisation des jours de repos conventionnels ou une partie des congés annuels excédant 24 jours ouvrables.
L’employeur peut imposer aux salariés placés en activité partielle et bénéficiant du maintien intégral de leur rémunération la monétisation de leurs jours de repos conventionnels ou de congés annuels en vue de les affecter à un fonds de solidarité, cela pour compenser la diminution de rémunération subie par les autres salariés également placés en activité partielle. Attention, cela ne peut pas résulter d’une décision unilatérale de l’employeur.
Le salarié peut aussi en faire la demande. S’il est en activité partielle et qu’il souhaite compenser sa diminution de rémunération, il peut demander la monétisation de ses jours de repos conventionnels ou de congés annuels.
Seuls sont éligibles à la monétisation les jours acquis et non pris, qu’ils aient ou non été affectés à un compte épargne-temps, dans la limite de cinq jours par salarié.
article 6 de la loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 - article 8 de la Loi n° 2020-1379 du 14 novembre 2020
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Le télétravail est défini comme une forme de travail, hors des locaux de l’entreprise, utilisant les technologies de l’information et de la communication. Son application est subordonnée au respect de conditions réglementaires et conventionnelles.
L’activité partielle a pour finalité d’atténuer les conséquences d’une baisse soudaine d’activité sur la rémunération des salariés et d’éviter les licenciements.