Lettre d'information mensuelle de la CCI Paris Ile-de-France consacrée à la gestion des ressources humaines : actualités, jurisprudence, fiches pratiques, outils, témoignages d'experts...
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Instaurée en 2018, la visite médicale de fin de carrière s’applique aux salariés occupant des postes à risques dont le départ ou la mise à la retraite intervient à compter du 1er octobre 2021.
Un décret du 9 août 2021 précise les modalités d'application de cette visite et des salariés concernés.
Les risques particuliers mentionnés ci-dessus sont ceux visés à l’article R 4624-23 du Code du travail : amiante, rayonnements ionisants, certains produits chimiques, risque hyperbare, plomb, agents cancérogènes, travail en hauteur…
Cette visite permet d'établir un état des lieux des expositions à ces facteurs de risques professionnels et de déterminer un meilleur suivi médical post-professionnel en cas d'apparition de maladies différées dans le temps.
L'employeur doit informer son service de santé au travail dès qu'il en a connaissance, du départ ou de la mise à la retraite du salarié et aviser sans délai le salarié concerné de cette démarche.
Si l’employeur manque à cette obligation, le salarié peut, durant le mois précédant son départ, demander à bénéficier de cette visite auprès de son service de santé au travail directement. Il informe alors, conformément aux textes, son employeur de sa démarche.
Le médecin du travail doit déterminer si le salarié remplit bien les conditions lui permettant de bénéficier de la visite médicale et l'organiser si ces conditions sont remplies.
À la fin de la visite, la médecine du travail établie un état des lieux et en cas d'exposition du salarié aux facteurs de risques professionnels et peut préconiser une surveillance post-professionnelle en lien avec le médecin traitant du salarié.
Il en ressort donc que c’est sur le service de santé que pèse la responsabilité de déterminer si le salarié doit ou non bénéficier de la visite médicale de fin de carrière, au vu de son dossier médical.
À partir du 31 mars 2022, la mise en place de la surveillance post-professionnelle sera automatique si le salarié a été exposé à des risques, elle ne sera plus laissée à l'initiative du médecin du travail.
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L'entretien professionnel est devenu obligatoire dans toutes les entreprises depuis la loi du 5 mars 2014 sur la formation professionnelle, l'emploi et la démocratie sociale.