Le métier d'accompagnateur personnes à mobilité réduite : mission, activités, compétences, formation ...

Sa mission

L’objectif étant de réduire leur perte d’autonomie et de rendre possible la poursuite de leurs activités quotidiennes (courses, visites médicales, promenades…) mais aussi de veiller à leur confort.

Cet accompagnement consiste en une aide aux personnes depuis le lieu de leur prise en charge (domicile ou autre) jusqu’à leur lieu de destination et retour, en excluant toute prestation à caractère médical ou paramédical et de portage : soit à pied, soit en transport en commun, ou bien encore en véhicule léger de moins de 10 places, spécialement équipé ou non. Dans les transports en commun, l’accompagnateur peut s’informer sur les horaires, acheter des billets, choisir l’itinéraire.

Il peut également accompagner des personnes sur des trajets longs en train ou en avion.

Ce métier nécessite parfois d’utiliser son véhicule ou celui du particulier chez qui l’on intervient, ce qui implique de vérifier son bon état de marche et les conditions de son utilisation.

Il travaille dans des entreprises privées ou associations spécialisées dans les transports qui sont sollicitées par les mairies et les conseils généraux ou il peut être embauché(e) par des collectivités ou des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS).

Ses activités

• proposer un accompagnement adapté aux besoins des personnes ;
• conduire un véhicule adapté compatible avec le permis B ;
• entretenir ce véhicule ;
• préparer les trajets (itinéraire, horaires, billets…) ;
• transporter des personnes à mobilité réduite ou les accompagner dans les transports en commun ou à pied ;
• communiquer avec ces personnes mais aussi avec les aidants familiaux et professionnels ;
• assurer la sécurité des personnes et des biens ;
• mettre en oeuvre le protocole de mise en sécurité en situation d’urgence et dispenser les premiers secours aux personnes ;
• Communiquer avec son équipe et sa hiérarchie selon les protocoles de transmission/liaison en vigueur définie par l’employeur.

Ses connaissances

• conduite d’un véhicule léger (permis B datant d’au moins 2 ans). Selon la fonction, une autorisation de transport de personnes peut être demandée ;
• gestes et postures en lien avec le public transporté ou accompagné (manipulation du matériel, principes d’économie d’effort et de sécurité physique ;
• les différents types de handicap ;
• notions d’anatomie et de biomécanique ;
• diversité des situations de danger ;
• gestes et soins d’urgence ;
• différentes structures sociales existantes.

Ses qualités

• empathie afin de comprendre les difficultés des accompagnés ;
• bienveillance pour respecter chacun ;
• patience pour permettre aux accompagnés de bouger à leur rythme ;
• vigilance pour adopter un comportement sécurisé vis-à-vis de la personne dont on est responsable ;
• réactivité pour gérer les aléas ;
• sang-froid pour prendre les bonnes décisions au bon moment ;
• ponctualité pour respecter les horaires de trajet en transport et les heures de rendez-vous ;
• organisation pour anticiper et se montrer ainsi rassurant.

Ses voies d’accès au métier

Hormis le permis de conduire B, il n’y a pas de diplôme requis pour exercer ce métier. Toutefois, et si l’on veut avoir de solides connaissances, il est préférable de préparer le Titre professionnel de niveau 5 (classe de 3ième, Diplôme National du Brevet, CAP) de Conducteur Accompagnateur de personnes à mobilité réduite.