Les certifications ISO 9001, ISO 14001, ISO 45001 et ISO 50001 constituent les reconnaissances officielles internationales des organisations qui souhaitent mettre en place des systèmes de management de la qualité, de l'environnement, de la santé et sécurité au travail ou de l'énergie.
Le nombre de labels écologiques pour l’entreprise et de certifications énergétiques et environnementales s’est démultiplié face aux enjeux climatiques. Ce foisonnement rend parfois difficile leur compréhension. Point sur les différences entre labels et certification.
Les écolabels et certifications écologiques français et européens sont attribués soit par un organisme public, soit par un organisme privé qu’il soit accrédité ou non.
Les deux démarches sont volontaires pour l’entreprise qui veut gagner en sobriété environnementale, se distinguer sur les marchés et répondre aux attentes des consommateurs.
La certification écologique
Impulsées par les cadres réglementaires du Grenelle de l’environnement ou de la loi de transition énergétique, les démarches de certification environnementale font désormais partie intégrante de la vie de l’entreprise.
A la différence des labels, les certifications écologiques reposent sur des normes internationales, encadrées par le code de la consommation (articles L433-1 à L433-11) et délivrées par un organisme certificateur agréé et indépendant selon une grille d'analyse reconnue par le législateur.
Les référentiels évaluent la capacité de l’entreprise ou d’un secteur à réduire l’impact environnemental de leurs activités.
L’efficacité du management environnemental et ses retombées sur l’organisation de l’entreprise sont passées au crible à travers la famille 13.020.10 des normes ISO.
Les certifications écologiques pour l’entreprise sont renouvelées à date fixe amenant l’entreprise à s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue.
Plus de 400 écolabels en France
Les labels environnementaux répondent à un cahier des charges.
Attribués sur la base d’un dossier technique, ils garantissent les limites de l’impact environnemental d’une entreprise, d’un bien ou d’un service.
Si certains labels écologiques sont accordés par un organisme tiers indépendant après certification, d’autres font l’objet d’une validation sur la base d’un dossier technique. C’est une des grandes différences avec les démarches de certification.
Les labels écologiques privés
Ils engagent l’entreprise à atteindre des critères précis. Les référentiels peuvent être fixés par des associations professionnelles, de consommateurs, des ONG ou des institutions publiques.
Ces labels peuvent être décernés après une démarche de certification ou non.
C’est le cas du label Envol (Engagement Volontaire de l'Entreprise pour l’Environnement) créé par les CCI pour les TPE et PME de moins de 50 salariés ou encore d’Imprim'Vert®, label proposé par les Chambres de Commerce et d'Industrie et les Chambres de Métiers et de l'Artisanat pour les professionnels de l’impression.
Les labels écologiques publics
Les écolabels publics sont associés à une certification accordée par un organisme tiers officiel et indépendant accrédité par le Cofrac (Comité français d'accréditation).
L’un des plus anciens écolabels officiels français, NF Environnement, créé en 1991 atteste qu’un produit présente un impact limité sur l’environnement pour un usage similaire à d’autres produits du même type.
Dans le domaine de services, Qualiopi assure de la qualité des prestations proposées par les organismes de formation sur la base du Référentiel National Qualité.
Le label écologique européen
L’Écolabel européen, créé en 1992 par la Commission européenne, incite au développement et à la valorisation de produits (biens et services) plus respectueux de l'environnement et de la santé tout au long du cycle de vie (de l’extraction des matières premières à leur utilisation, en passant par leur fabrication).
Il est commun à tous les pays de l’Union européenne.
En France, c’est l’ADEME qui accompagne les entreprises en matière d’Écolabel européen et l’AFNOR qui intervient pour le certifier.
Aujourd'hui, plus de 37 000 produits affichant ce label sont vendus dans l'UE.
Les labels et les certifications écologiques présentent de nombreux intérêts pour l’entreprise. Ils indiquent clairement que l’organisation se soucie de sa performance environnementale, de ses salariés et de ses clients. Zoom sur les 3 meilleures raisons de tenter l’aventure.
Toutes les entreprises peuvent mettre en place une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) au sein de leur structure.
Les labels et les certifications écologiques saluent les actions continues que l’entreprise mène pour alléger son impact environnemental. En fonction de ses spécificités, l’entreprise a un large choix de certifications et de labels environnementaux. 4 étapes restent néanmoins communes.