Différentes phases structurantes doivent être passées pour atteindre les objectifs environnementaux fixés dans les cahiers des charges de labellisation et de certification écologiques.
Elles entraînent l’entreprise dans un mouvement régulier et progressif dont l’objectif est de prouver qu’elle prend en compte sa responsabilité environnementale et/ou sociale, au sein de son organisation, dans ses produits et ses services.
En tout premier lieu, l’entreprise formalise ses objectifs en se questionnant sur les bénéfices économiques, sociaux et environnementaux qui découleront du label ou de la certification qu’elle vise.
Certains labels et certifications sont par exemple exigés dans le cadre des appels d’offres publics et privés.
Par ailleurs, le processus devra être calibré en fonction des ressources de l’organisation.
Selon les cahiers des charges et les normes demandés par la certification ISO 14001, l’entreprise procède à une analyse environnementale multicritères afin d’identifier ses pratiques et les causes des problématiques constatées (dépenses énergétiques, gestion des déchets, achats matières premières…).
Une équipe dédiée au projet en est responsable. Cet état des lieux est le point de départ pour la future mise en place d’actions correctives.
Les éléments de preuve sont examinés lors d’un audit intermédiaire appelé "audit à blanc".
Deux possibilités : le recours à un organisme tiers indépendant ou l’autodiagnostic.
Le SME positionne l’entreprise et ses produits dans une dynamique d’amélioration continue de sa performance environnementale. Une série d’indicateurs et des objectifs opérationnels permettent de piloter les actions pour une meilleure maîtrise de leur impact écologique.
L’entreprise, enfin prête à soumettre sa démarche et ses résultats, fera appel à un évaluateur externe ou fournira toutes ses réponses au cahier de charges à l’organisme garant de la conformité au label ou à la certification écologique.
Une fois la certification ou le label écologique obtenu, il faut le faire vivre auprès de toutes les parties prenantes.
Elles doivent être informées que l’entreprise répond bien à des exigences environnementales ambitieuses, qu’elle a intégrées dans son organisation, ses produits ou ses services.
Cette valeur ajoutée nécessite d’être valorisée dans les stratégies commerciales et de communication.
Les salariés sont aussi tous engagés pour traduire le label et la certification écologiques en actions quotidiennes et positives pour l’environnement.