Les entreprises sont soumises à un cadre réglementaire environnemental qui évolue.
Pour ne pas le subir et aller au-delà, nombreuses sont celles qui se lancent dans des démarches de certification et d’obtention de labels environnementaux.
Les retombées économiques et notoriété sont loin d’être négligeables pour la pérennité de l’entreprise.
Le Plan National pour des Achats Durables du gouvernement veut atteindre, d’ici 2025, 100 % des contrats de la commande publique notifiés avec au moins une considération environnementale et 30 % avec une considération sociale.
Grâce à certains labels et certifications garantissant le respect de l’environnement et de la santé tout au long du cycle de vie des activités, l’entreprise a toutes les chances de gagner des parts de marché.
Pour les appels d’offres privés, des prescriptions environnementales peuvent aussi être demandées dans les cahiers des charges.
La demande sociétale est croissante pour des produits et services respectueux de l’environnement.
L’obtention d’un écolabel ou d’une certification validée par un tiers indépendant envoie un signal fort à la concurrence et aux acheteurs.
Affichée dans les stratégies commerciales et communication de l’entreprise, la performance environnementale est un véritable facteur de différenciation et de compétitivité.
C’est aussi une fierté pour les collaborateurs qui contribuent à la sobriété environnementale et pour les futurs salariés, rassurés par les engagements de l’entreprise. Une étude a d’ailleurs révélé que les entreprises obtenant la norme ISO 14001 voyaient une hausse de productivité chez leurs salariés de 16 % en moyenne, par rapport aux sociétés non-certifiées.
La mesure objective de l’impact environnemental prise dans le cadre d’une démarche de labellisation ou de certification écologiques permet à l’entreprise d’agir concrètement.
Les consommations d’énergies, de fluides, la gestion des déchets, la politique d’achat…sont autant de leviers à actionner pour rationaliser les dépenses tout en améliorant la sobriété environnementale.
En adoptant un système de management environnemental ou de l'énergie validée par un label ou une certification, l’entreprise maitrise mieux ses coûts et ses risques. Elle est aussi préparée aux évolutions de la réglementation environnementale.
La norme ISO 14001 est une référence nationale qui garantit que l’entreprise a mis en place un Système de management environnemental (SME) dans le cadre d’une démarche d’amélioration continue.
NF Environnement est le label français qui garantit la réduction des impacts environnementaux, tout au long du cycle de vie du produit.
La norme ISO 26000 est une norme internationale qui vise à fournir aux organisations les lignes directrices de la responsabilité sociétale des entreprises.
L’écolabel européen contribue à réduire l'incidence négative de la consommation et de la production sur l'environnement, la santé, le climat et les ressources naturelles.
La certification B Corp désigne les entreprises qui respectent des normes élevées de performance, de responsabilité et de transparence sur des facteurs environnementaux et sociaux.
Bien d’autres labels et certifications écologiques existent et méritent une attention particulière : La Clef Verte, label environnemental international pour l'hébergement touristique écologique, Qualibat, Eco Artisan…dans le secteur du BTP, Imprim’Vert pour les professionnels de l’impression...
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